Le multilatéralisme en force au Forum de Davos

Le multilatéralisme en force au Forum de Davos
Par Guillaume Petit
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Et si la principale menace qui guette l'économie mondiale était le manque de multilatéralisme dans les relations commerciales ?

PUBLICITÉ

C'est la question qui émerge au Forum de Davos : et si la principale menace qui guette l'économie mondiale en 2019 était le manque de multilatéralisme dans les relations commerciales ?

Etats-Unis, Brésil, Royaume-Uni... les années passent et la liste des pays qui opèrent un virage vers le repli national s'allonge. Au micro d'Euronews, la présidente de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, s'inquiète de l'impact de ces événements sur la croissance mondiale : "Nous sommes inter-dépendants et les solutions ne peuvent pas être trouvées par les pays, tout seuls dans leurs coins. Nous observons un ralentissement de la croissance mondiale et cela requiert de nous concentrer davantage sur ce qui fait marcher la croissance, l'emploi, le commerce et la réduction de la pauvreté".

Angela Merkel donne de la voix

Le plaidoyer pour le multilatéralisme, prononcé mercredi à Davos, par la chancelière allemande Angela Merkel, a trouvé un écho positif dans de nombreuses têtes. Comme dans celle du président de la Banque européenne d'investissement, Werner Hoyer, interrogé par Euronews : "C'est un message clé parce que l'économie du monde entier est en danger si nous laissons perdurer cette menace contre le multilatéralisme de ces 50 dernières années. Et les Européens, l'Union européenne en particulier, doivent se rassembler".

Une vision multilatéraliste des rapports internationaux défendus par Angela Merkel, mais aussi le vice président chinois Wang Qishan et le premier ministre japonais Shinzo Abe. En l'absence de Donald Trump, et d'une autre vision des relations internationales, c'était l'occasion rêvée pour occuper l'espace et contrer cette petite musique qui se fait de plus en plus entendre, comme aux Etats-Unis ou au Brésil.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Faut-il repousser la date de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ?

Davos, plateforme internationale d'échanges et de rencontres

Moscovici : "le nationalisme, c'est la guerre"