C'est dans un contexte brûlant d'actualité que le pape François va rencontrer le président du Panama et lancer les JMJ : crise vénézuélienne, caravane de migrants, scandales pédophiles. La voix de l'Eglise peut-elle porter ?
36 ans qu'un Pape n'avait pas foulé le sol du Panama, le souverain pontife François était donc très attendu et c'est dans un contexte brûlant qu'il a débarqué en Amérique centrale...
Venu lancer les Journées mondiales de la jeunesse et comptant rester jusqu'à dimanche, le pape François doit rencontrer les autorités panaméennes ce jeudi et les propos du chef de l'Eglise catholique seront scrutés dans le contexte de la crise politique au Venezuela.
Anecdote notable, dès son arrivée, parmi les dizaines de milliers de personnes rassemblées sur le trajet du cortège papale, un jeune agitant un drapeau du Venezuela s'est précipité vers la voiture du pape qui a dû faire un brusque écart... Mais le jeune pèlerin n'a pas été inquiété.
La question de l'immigration sera aussi un thème central de ce séjour, alors que des caravanes de migrants partent régulièrement d'Amérique centrale pour tenter de rejoindre les Etats-Unis. Déjà dans l'avion, le Pape a eu ce commentaire à l'égard du projet de mur frontière de Donald Trump, "c'est la peur qui nous rend fous"...
Mais le pape est au panama avant tout pour les JMJ qui se déroulent tous les trois ans et devraient rassembler 150 000 jeunes catholiques cette année.
Un événement capital pour l'église catholique qui cherche comment conserver le lien avec cette jeunesse, malgré les scandales d'agressions sexuelles et de pédophilie.