Ligue 1: Lyon doit faire face à ses démons

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Brillant sur les affiches médiatisées, irrégulier le reste du temps, Lyon va devoir se faire violence dimanche chez lui contre Toulouse (17H00), exemple typique des adversaires contre lesquels les joueurs lyonnais ont du mal à s'imposer... quand ils gagnent.

A l'aller contre le TFC (15e), le 16 janvier, l'OL, mené 2-0, avait arraché le résultat nul (2-2) dans le dernier quart d'heure grâce à deux joueurs sortis du banc de touche, Moussa Dembélé et Nabil Fekir.

- Ndombélé dans le viseur -

Et dimanche à Monaco où il a été battu (0-2), Lyon a de nouveau manqué d'investissement à l'image de Tanguy Ndombélé, visé par le patron du club Jean-Michel Aulas dans un tweet mis en ligne après la rencontre.

"Certains joueurs sont très en dessous de leur potentiel. Ceux qui pensent pouvoir réaliser des gros transferts en fin d'année se trompent. Il faut moins parler et donner beaucoup plus", a-t-il averti.

Il y a quelques semaines, Ndombélé (22 ans), qui jouait encore en Ligue 2 à Amiens il y a deux ans et qui vient d'obtenir quatre sélections en équipe de France, avait confié son faible intérêt pour certains matches.

"Courir après la balle contre les petites équipes, c'est un peu chiant" avait-il dit, exprimant sans détour la nonchalance qui habite certains joueurs.

Le milieu Houssem Aouar, en nette baisse de régime depuis plusieurs mois, pourrait aussi être dans le collimateur. Il était remplaçant contre Caen mercredi en coupe de France.

D'autant que Bruno Genesio entend exacerber la concurrence dans l'entrejeu après les performances encourageantes et récentes de Lucas Tousart et Cheikh Diop, notamment face aux Caennais.

Cette saison, l'OL, qui ne s'est incliné que six fois en championnat, a encore laissé beaucoup de points face à des formations aux moyens bien inférieurs aux siens.

- "Corriger ces problèmes" -

La saison dernière, ce type de contre-performances avait coûté la 2e place à l'OL.

Le club est particulièrement vulnérable pendant les journées qui précèdent un rendez-vous européen.

Ainsi, Nantes (14e, 1-1) et Bordeaux (13e, 1-1) ont obtenu un résultat nul au Groupama Stadium quelques jours avant que Lyon n'affronte le Shakhtar Donetsk (2-2) et Hoffenheim (2-2).

Rennes (9e) est venu gagner à Lyon (2-0) juste avant que l'OL n'aille chercher en Ukraine (1-1) sa qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions.

Mais les Lyonnais ont su faire exception dans l'incontournable derby contre Saint-Etienne, péniblement gagné (1-0) avant de recevoir Manchester City (2-2), mais aussi face à Nîmes (2-0) avant de se rendre à Hoffenheim (3-3).

"Nous avons une équipe très jeune. Il est dur d'expliquer ce genre de contre-performance. Nous devons corriger ces problèmes. Nous connaissons nos difficultés mais gagner des matches sans être spectaculaire (comme face à Caen) est aussi important", plaide le défenseur Rafael (28 ans).

Pour autant, Genesio se veut rassurant et fait référence aussi au match face au Stade Malherbe mercredi (3-1).

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"Nous pouvons nous attendre à la même physionomie de match. Nous aurons sûrement la possession face à un bloc bas. Nous avons réussi à gagner ce genre de rencontres face à Amiens (1-0), Guingamp (2-1), Caen. C'est intéressant car cela montre que nous pouvons être efficaces dans des attaques placées", estime l'entraîneur lyonnais.

Celui-ci admet que ses joueurs ont aussi "dans un coin de leur tête" le match retour contre Barcelone, le 13 mars, avec à la clef une qualification, toujours envisageable, pour les quarts de la C1.

"Il faut essayer de gagner les prochaines rencontres avec la manière dans l'optique d'arriver en confiance pour cette affiche", prévient-il.

Mais à douze journées de la fin du championnat, l'OL, à cinq longueurs de Lille (2e), n'a aussi plus le temps de traîner et de choisir ses matches en L1.

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