Le web a 30 ans, de nouveaux défis l'attendent

Le web a 30 ans, de nouveaux défis l'attendent
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'inventeur du World Wide Web, le Britannique Tim Berners-Lee, a détaillé mardi comment il comptait s'attaquer à la désinformation et à la protection des données, des abus largement répandus aujourd'hui qu'il n'avait pas envisagés quand il a conçu la Toile.

PUBLICITÉ

C'est au CERN, à Genève, qu'est né le web il y a trente ans. En mars 1989, un informaticien britannique, Tim Berners-Lee invente ce qu'il appelle le world wide web. Un nouvel outil de partage à l'époque. Incontournable aujourd'hui que l'ingénieur a d'emblée conçu pour être mondial.

"Il a dès le départ conçu le système pour qu'il ne soit absolument pas restreint ni aux besoins du CERN ni au domaine scientifique mais qu'il puisse être général. D'ailleurs, dès le début, il a trouvé ce nom, inventé ce nom: World Wide Web, ce n'est pas venu deux ans après, c'est dès le début, en 87-88 qu'il a inventé ce nom, donc dès le départ, la dimension planétaire était présente, explique François Flückiger, ingénieur français au CERN. 

Mais 30 ans plus tard, le web est confronté à des problématiques complexes comme la désinformation où à la protection des données. De véritables enjeux du web de demain que l'ingénieur n'avait pas envisagés quand il a conçu la Toile.

"Un levier démocratique"

"On a rêvé qu'il s'agirait d'un levier démocratique, ce qui a été le cas jusqu'à un certain point. En revanche on n'avait pas prévu que le web se développe au point que les forces politiques parviennent à le contrôler. Je pense que ma plus grande contribution à été de participer à cette explosion de technologie face à laquelle la société doit essayer de s'adapter.", estime Ben Segal, le mentor de Tim Berners-Lee au CERN.

Pour que son invention ne devienne pas un monstre incontrôlable Tim Berners-Lee veut créer un contrat pour le web. répondre aux inquiétudes sur les ventes des données personnelles sans le consentement des usagers est devenu l'une de ses priorités.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le nouveau ministre des Affaires étrangères David Cameron en visite à Kyiv

L'Ukraine au menu du G20 à New Dehli, mais pas seulement

Sanna Marin, de Première ministre finlandaise à conseillère stratégique pour la Fondation Tony Blair