XV de France: Fofana-Bastareaud, bon gré mal gré

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Ils n'ont plus joué ensemble depuis 2015, et le sélectionneur français n'a pas jugé leur association "très efficace" par le passé: les centres Mathieu Bastareaud et Wesley Fofana devront faire avec, ensemble, samedi pour éviter au XV de France un nouveau désastre en Italie.

Jacques Brunel, en difficulté après 3 défaites en 4 journées dans le Tournoi des six nations, vient de donner une nouvelle munition à ses détracteurs. Fin janvier, il justifiait ainsi le choix d'associer au centre, face au Pays de Galles, l'expérimenté Fofana (31 ans, 46 sélections) au néophyte Romain Ntamack, et ce au détriment de Bastareaud (30 ans, 53 sél.): "On a déjà vu une association entre Fofana et Bastareaud en équipe de France, cela n'avait pas été très efficace".

C'est pourtant cette paire de centres, la quatrième en cinq matches du Tournoi après Fofana-Ntamack face au Pays de Galles (19-24), Bastareaud-Doumayrou en Angleterre (44-8), et Bastareaud-Fickou contre l'Ecosse (27-10) et en Irlande (26-14), qui débutera à Rome. "C'est vrai, je l'ai dit, c'est la première fois qu'on va la tenter", s'est dépêtré Brunel jeudi après l'annonce de la composition.

"Bastareaud a montré contre l'Angleterre ou l'Irlande qu'il était présent dans les moments difficiles, costaud. Il a su donner quelques réponses à l'adversaire donc on lui maintient cette confiance", a justifié le sélectionneur.

- Fofana joue gros -

Blessé contre l'Angleterre, Fofana n'avait pas été retenu pour les deux matches suivants, sans explication probante de l'encadrement qui lui avait substitué Gaël Fickou. "Il mérite qu'on le revoit. Il a peu joué avec nous depuis un an et demi, notamment pour blessure", a encore tenté Brunel.

Rien de très convaincant, dans une équipe qui cherche désespérément des repères et de la confiance à six mois de la Coupe du monde de rugby. Le dernier objectif de Fofana en sélection, lui qui a annoncé prendre sa retraite internationale à l'issue de cette échéance. Sa place n'est pas encore acquise.

Rome, "c'est la dernière occasion de le voir" avant l'annonce de la liste fin juin, a souligné Brunel. A un poste soumis à une forte concurrence - les Racingmen Virimi Vakatawa et Henry Chavancy n'ont même pas été appelés pour ce Tournoi -, le Clermontois joue donc gros.

Plus que Bastareaud, dont Brunel a fait son vice-capitaine et souligne régulièrement le caractère, précieux en ces temps difficile. Et suffisant pour compenser son défaut de polyvalence.

- "Je pense que ça fonctionne" -

Revoici donc Fofana et Bastareaud dans le même bateau, eux qui n'ont plus joué ensemble en Bleu depuis la Coupe du monde 2015 et le naufrage face à la Nouvelle-Zélande (62-13).

Les deux centres ne semblent guère s'apprécier, bien qu'ils cohabitent depuis les sélections jeunes. Bien avant d'être régulièrement alignés ensemble, entre 2013 et 2015, par le sélectionneur Philippe Saint-André.

Il n'y a qu'à voir le peu d'enthousiasme que mettait Fofana à défendre ce tandem. "On a déjà fait de très bons matches ensemble et des matches aussi ratés. Je pense que ça fonctionne", a-t-il déclaré.

"Le sélectionneur fait les meilleurs choix pour l'équipe et après on s'adapte. Il a considéré que +Basta+ et moi ça allait le faire, je lui fais confiance, on se donnera à fond là-dessus." Ambiance garantie au Stade olympique.

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