Ski: les "techniciens" avantagés ? Hirscher répond

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Le N.1 mondial du ski alpin Marcel Hirscher a invité mardi les spécialistes de la vitesse à diversifier leur répertoire, après que plusieurs ténors ont exprimé leur sentiment d'être désavantagés face aux "techniciens" dans la course au gros Globe de cristal en Coupe du monde.

Apanage exclusif du "speed" (descente, super-G) pendant plus de 15 ans, le gros Globe récompensant le vainqueur du classement général n'est plus revenu à un spécialiste de la vitesse depuis la victoire du Suisse Carlo Janka... en 2010.

Si nul ne conteste la suprématie de l'Autrichien, qui vient d'empocher le trophée pour la huitième saison d'affilée ainsi que ses sixièmes petits globes de slalom et de géant, le déséquilibre du calendrier au profit des épreuves techniques fait de plus en plus tousser.

Sur les 38 épreuves disputées cette saison en Coupe du monde messieurs, seules 15 relevaient de la vitesse contre 21 pour la technique (slalom, slalom géant et slalom parallèle) et deux combinés.

Malgré un petit globe de cristal en super-G, l'Italien Dominik Paris, homme en forme du moment et quatrième au général, n'a pu que constater qu'il était resté "bien loin" du trio de tête formé par Hirscher, le Français Alexis Pinturault et le Norvégien Henrik Kristoffersen, tous issus de la technique.

"+Domme+ (Paris) est incroyable. Mais même s'il avait gagné toutes les épreuves de vitesse, il n'aurait pas pu gagner au général", a déploré l'Autrichien Vincent Kriechmayr, médaillé d'argent en super-G au Mondiaux d'Are, ajoutant que la deuxième place aurait, selon lui, dû revenir à l'Italien "et non à Pinturault ou à Kristoffersen".

Vieux serpent de mer sur le Cirque blanc, la question de la répartition des épreuves est devenue encore plus aigüe avec le réchauffement climatique, les épreuves de vitesse, courues sur des tracés plus longs, étant davantage susceptibles d'être annulées.

"C'est sûr que l'un ou l'autre week-end supplémentaires consacrés à la vitesse ne nuiraient pas", a concédé mardi Hirscher lors de sa conférence de presse de fin de saison.

"Mais moi aussi, de temps en temps, je dois disputer un super-G ou un slalom parallèle, même si ce n'est pas mon truc. L'inverse pourrait peut-être aussi être envisageable pour les spécialistes de la vitesse", a-t-il taclé.

Aujourd'hui, "la vitesse est complètement désavantagée", regrette le vétéran autrichien Hannes Reichelt, médaillé d'or de super-G aux Mondiaux-2015. "Marcel gagnerait aussi s'il y avait un équilibre des épreuves. Mais ce serait beaucoup plus intéressant", a-t-il estimé.

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