Des bénévoles s'activent pour organiser des opérations de nettoyage dans les environs de la centrale, prisés des touristes.
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Si les environs de Tchernobyl ont longtemps constitué un sanctuaire, synonyme de contamination radioactive, il n'éloigne plus pour autant les touristes, bien au contraire. Le rayonnement ayant diminué, ceux qui franchissent le pas ne redoutent plus les effets de l'accident nucléaire survenu il y a 33 ans. Mais cette fréquentation pousse aujourd'hui des bénévoles à lutter contre la pollution, et les déchets laissés en nombre, comme à Pripyat.
"En fait, il y a un type de déchets que nous ne considérons pas comme des ordures", explique un bénévole. "Par exemple, cette bouteille est une sorte de vestige - la plupart d'entre elles sont ici depuis longtemps, avant l'accident. On ne les prend pas, et on ne les jette pas à la poubelle. On laisse en l'état les choses qui étaient là au moment de l'accident".
Les bénévoles, savent que la fréquentation touristique n'est pas près de faiblir, et que les opérations de nettoyage seront à renouveler. Nombreux sont ceux à considérer Pripyat comme une ville-musée qui doit rester à l'image de ce qu'elle était en 1986.