Brexit : Theresa May discute de manière "constructive" avec l'opposition travailliste

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Par Euronews
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Brexit : Theresa May a discuté de manière "constructive" avec le chef des travaillistes, Jeremy Corbyn, malgré leurs positions opposées.

Avec AFP

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Des discussions "constructives", voilà le bilan de la rencontre entre Theresa May et Jeremy Corbyn. La Première ministre britannique avait demandé à discuter avec le chef de l'opposition travailliste, même s'ils sont diamètralement opposés sur le sujet, pour tenter de trouver un compromis permettant un Brexit avec un accord. Jeremy Corbyn a paru cependant un peu déçu, s'attendant à plus d'évolution.

"Nous avons eu une discussion et il n'y a pas eu autant de changements que je le pensais, a déclaré Mr. Corbyn, _mais nous poursuivons nos discussions demain matin pour explorer certaines questions techniques. La réunion a été utile mais non concluante. _

Je veux que le gouvernement comprenne que la Chambre des communes ne soutient pas l'accord de Theresa May. Elle doit arriver, même à cette étape très tardive, avec quelque chose qui soit acceptable pour la Chambre et qui va dans la direction voulue par le parti travailliste, afin de parvenir à un accord avec l'UE. Les dangers d'une faillite sans accord sont très très graves, vraiment très graves et doivent être évités."

Theresa May et Jeremy Corbyn s'étaient mis d'accord sur un programme de travail visant à "protéger l'emploi et la sécurité" des Britanniques.

Deux visions différentes

La tâche pour parvenir à un accord entre ces deux poids lourds de la politique britannique est ardue : la Première ministre défend une sortie du marché unique, pour mettre fin à la liberté de circulation des personnes, et de l'union douanière, pour que le Royaume-Uni mène sa propre politique commerciale. Jeremy Corbyn souhaite, lui, une union douanière étroite et a voté pour le maintien dans le marché unique lundi.

Un nouveau sursis de l'UE

Alors que la sortie de l'UE était censée avoir lieu le 29 mars, les dirigeants européens ont déjà accordé à Londres un sursis, jusqu'au 12 avril. Un nouveau délai devra être approuvé à l'unanimité des 27 autres pays membres de l'UE, qui se réunissent à Bruxelles pour un sommet exceptionnel le 10 avril.

Un report au-delà du 22 mai impliquerait que le Royaume-Uni participe aux élections européennes, prévues pour se dérouler du 23 au 26 mai, ce que le gouvernement britannique veut éviter.

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