Trump aux candidats à l'immigration : "Rebroussez chemin !"

Trump aux candidats à l'immigration : "Rebroussez chemin !"
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Par Olivier Schneid avec AFP
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Le président des Etats-Unis, Donald Trump, s'est rendu, vendredi 5 avril 2019, à Calexico, petite ville californienne située à la frontière avec le Mexique. Il y a inspecté un tronçon de mur et lancé un avertissement aux candidats à l'immigration : "Il n'y a pas de place pour vous !"

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Le président des Etats-Unis, Donald Trump, s'est rendu, vendredi 5 avril 2019, à Calexico, ville située à environ 300 km au sud-est de Los Angeles, à la frontière entre son pays et le Mexique. Il y a rencontré des agents de la police aux frontières et a inspecté un tronçon du mur qu'il veut faire construire pour empêcher l'immigration clandestine. "C'est un très beau mur, très difficile à escalader", s'est-il enthousiasmé...

Il a délivré un message on ne peut plus clair à ceux qui seraient tentés par l'aventure. "Le système est complet, a-t-il déclaré. Et quand c'est complet, il n'y a rien à faire. Rien d'autre à dire que : "Je suis désolé, je ne peux pas vous prendre." Nous avons tenté de prendre des gens et je n'étais pas d'accord. Nous avons essayé et nous ne pouvons pas le faire. Nous ne le pouvons pas. Rebroussez chemin !"

"Le système est complet. Rebroussez chemin !"
Donald Trump
Président des Etats-Unis

Le président des Etats-Unis a également salué l'attitude du gouvernement mexicain, qui fait procéder à des interpellations de migrants avant qu'ils n'atteignent la frontière. Il l'a toutefois menacé de représailles sous la forme de taxes douanières si ces arrestations devaient cesser. "S'ils continuent, tout se passera bien. Sinon, nous taxerons leurs voitures à 25%", a-t-il lancé.

Il a laissé ouverte l'option d'une fermeture pure et simple de la frontière entre les deux pays. Une hypothèse toutefois peu crédible au regard des liens entre eux. La frontière entre la première économie mondiale et son troisième partenaire commercial est, tous les jours, traversée dans les deux sens par des centaines de milliers de personnes, et les échanges commerciaux représentent l'équivalent d'1,7 milliard de dollars en produits agricoles, industriels et autres biens de consommation. Geler ce trafic aurait des conséquences économiques considérables des deux côtés. Et engendrerait probablement la colère des consommateurs américains.

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