Le rapport Mueller n'apporte "aucune preuve" d'ingérence russe, selon le Kremlin

Le rapport Mueller, rendu public le 18 avril 2019
Le rapport Mueller, rendu public le 18 avril 2019 Tous droits réservés Eva HAMBACH
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Par AFP
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Le rapport du procureur spécial américain Robert Mueller, dont les conclusions très attendues ont été révélées jeudi, ne contient "aucune preuve" d'une ingérence russe dans l'élection américaine de 2016, a estimé vendredi le Kremlin.

"De manière générale, le rapport ne contient toujours aucune preuve argumentée prouvant que la Russie serait intervenue dans le processus électoral aux Etats-Unis", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"Dès le début de cette enquête, nous avons dit que quoi que fassent les enquêteurs, ils ne trouveront aucune ingérence (...) car il n'y en a pas eu", a poursuivi M. Peskov, estimant que le rapport "le confirme".

Dans son volumineux rapport, fruit de 22 mois d'une enquête hors norme, le procureur Robert Mueller confirme l'existence de "nombreux liens" entre la Russie et des membres de la campagne de Donald Trump, mais estime ne pas avoir de preuves d'une quelconque collusion.

Le rapport Mueller estime toutefois que "l'Etat russe s'est immiscé dans l'élection présidentielle de 2016 d'une façon systématique", d'abord à travers une campagne sur les réseaux sociaux qui a favorisé Donald Trump, puis à travers le piratage des messages du parti démocrate et d'un proche de Hillary Clinton.

Le Kremlin a toujours démenti toute ingérence, mettant ces accusations sur le compte de luttes politiques internes à Washington.

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