Une nuit chez les vikings irlandais europhiles

Une nuit chez les vikings irlandais europhiles
Par Stuart William Oates
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Dans ce deuxième épisode de European Sleepovers, notre journaliste Stuart Oates s'invite à l'approche des élections européennes, chez un propriétaire de pub dans le nord de l'Irlande, région où l'on craint l'impact du Brexit.

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**À l'approche des élections européennes, euronews vous propose une série d'émissions à la rencontre des citoyens de l'UE. Dans ce deuxième épisode de European Sleepovers, notre reporter Stuart Oates passe la nuit chez Conor O'Neill, un propriétaire de pub dans le village irlandais viking d'Annagassan près de l'Irlande du Nord. Sur place, les habitants semblent généralement europhiles et craignent l'éventuelle instauration d'une véritable frontière avec le Royaume-Uni. **

Notre journaliste Stuart Oates se rend dans un pub, "le meilleur d'Irlande" selon son propriétaire Conor O'Neill. Ce soir-là, un groupe de musique norvégien met l'ambiance. 

"Nous les Irlandais, on aime se mélanger avec d'autres nationalités et trouver de nouvelles idées," assure Conor O'Neill.

"On a peur d'une frontière"

"Selon vous, comment l'UE pourrait-elle faire mieux ?" lui demande Stuart Oates. "Elle pourrait régler le problème du Brexit au plus vite," répond le patron de l'établissement avant d'ajouter : "Ce qui nous fait le plus peur, c'est qu'on établisse une frontière : une grande partie de notre commerce passe par l'Irlande du Nord, s'il y a une frontière réelle, ça va tout remettre en cause."

Après une soirée de musique, de danse et de politique, la journée du lendemain démarre sur les chapeaux de roues pour notre reporter. 

"Aujourd'hui, c'est vendredi, on va chez tous nos fournisseurs," lui précise son hôte. 

Première étape chez le boulanger. 

"L'UE ou le Brexit, ça change quelque chose pour vous ?" l'interroge Stuart Oates. 

"Évidemment, si un droit de douane est instauré, ils ont dit que ça coûtera 170 euros par tonne de farine : ce qui aura un effet majeur sur nos produits," s'inquiète le commerçant.

"Qu'ils nous laissent tranquilles"

Un peu plus loin, un autre fournisseur de Conor O'Neill compte bien aller voter lors du scrutin européen. Son espoir pour les cinq prochaines années ? "Qu'ils nous laissent tranquilles : c'est aussi simple que cela," souligne-t-il.

Notre journaliste part ensuite avec le propriétaire du pub cueillir du chou frisé pour le dîner au restaurant avant de prendre un bain de mer à ses côtés. "C'est la période la plus froide de l'année en Irlande," fait remarquer Stuart Oates avec inquiétude.

"Ce n'est pas idéal et je ne suis pas un bon nageur, ne comptez pas sur moi pour vous sauver," lui indique Conor O'Neill. Notre journaliste se jette malgré tout dans l'eau glacée.

Quizz européen

De retour dans la chaleur du pub, il organise un quizz sur l'Union européenne pour les clients.

"Qui est le président de la Commission européenne ?" La réponse fuse : "Jean-Claude Juncker", lance t-on. "Quelle est la population de l'UE ?" La réponse est exacte : "500 millions."

Dernière question plus ardue : "Où se trouve le point le plus septentrional de l'UE ?" Certains disent : "En Suède". C'est en réalité, en Finlande. Parcours quasiment sans faute.

Avant de quitter l'Irlande, notre reporter fait le bilan de son séjour irlandais : "C'était vraiment génial de rencontrer Conor, toute sa famille et aussi tous les clients de son pub. Il y a vraiment une chose qui m'a marqué ici," dit-il, "tous ceux que j'ai rencontrés avaient quelque chose de positif à dire sur l'UE. Ils pourraient vraiment voir la prospérité qu'une Union comme celle-ci pourrait leur apporter dans leur avenir."

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