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Dopage: le Polonais Witold Banka choisi comme prochain président de l'AMA

Dopage: le Polonais Witold Banka choisi comme prochain président de l'AMA
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Le ministre polonais des Sports Witold Banka, un ancien athlète de 34 ans, a été choisi mardi pour succéder en novembre au Britannique Craig Reedie à la présidence d'une Agence mondiale antidopage (AMA) encore ébranlée par le scandale russe.

M. Banka, candidat de l'Europe, a été choisi mardi par les représentants des gouvernements au sein de l'AMA réunis à Montréal, ont-ils annoncé dans un communiqué. Le Polonais était en lice avec le Dominicain Marcos Diaz, un ancien nageur de 44 ans, vice-ministre des Sports dans son pays et candidat du continent américain.

Le choix de Witold Banka doit être formellement entériné par un conseil de fondation de l'instance internationale prévu début novembre à Katowice (Pologne). Sauf improbable surprise, il devrait alors succéder à Craig Reedie, 78 ans, élu en 2014 et venu des rangs du mouvement olympique, l'autre pilier de l'AMA, basée à Montréal.

"C'est l'un des moments les plus importants de ma carrière", a immédiatement réagi M. Banka.

"Je ferai tout mon possible pour ne pas perdre la confiance des représentants publics de toutes les parties prenantes", a-t-il déclaré à l'AFP, souhaitant avant tout "maintenir l'unité de l'AMA" et en "améliorer le fonctionnement".

Sans entrer dans les détails, il a donné les grandes lignes de son futur mandat: "changer la politique de l'AMA, améliorer le système, accroître le nombre de contrôles (antidopage), mettre en place des fonds de solidarité antidopage, accroître le nombre de laboratoires accrédités". "Nous avons beaucoup de travail devant nous, mais je suis très optimiste", a-t-il conclu.

Depuis sa naissance en 1999, l'AMA est soumise à un principe de rotation de sa présidence entre le mouvement olympique (CIO et fédérations internationales) et les gouvernements.

- Failles dans la surveillance -

Banka avait été désigné par un vote des Etats du Conseil de l'Europe pour représenter son continent en janvier, avec 28 voix contre 16 pour l'ancienne ministre norvégienne Linda Helleland.

D'ici fin mai, un candidat qui obtiendrait le soutien d'au moins un membre du conseil de fondation de l'AMA, comme Mme Helleland, pourrait encore théoriquement présenter sa candidature à la présidence. Mais elle aurait très peu de chances d'aboutir, lors du vote de confirmation en novembre en Pologne, face au candidat choisi par les représentants des gouvernements, selon une source proche du dossier.

Chargée de réguler et de faire appliquer la lutte antidopage dans le monde entier, l'AMA a été fortement secouée depuis fin 2014 par le scandale de dopage institutionnel en Russie, qui avait mis en lumière les failles de sa surveillance.

Depuis, l'agence s'est réformée, en renforçant son service d'enquêtes et en adoptant un arsenal de sanctions qui pourra lui permettre, à l'avenir, de barrer la route des Jeux olympiques à un pays tricheur, ce qu'elle n'avait pas pu faire contre la Russie aux JO d'été de Rio en 2016.

En septembre dernier, la décision de l'AMA de réintégrer la Russie dans le rang des pays qui se conforment au code mondial antidopage avait également provoqué une vive polémique, plusieurs acteurs y voyant une faiblesse vis-à-vis de Moscou et du Comité international olympique (CIO).

Le patron de l'Agence américaine antidopage (USADA) Travis Tygart, particulièrement critique à l'égard de l'AMA de Craig Reedie pour sa gestion du dossier russe, a immédiatement félicité M. Banka. Porte-voix des partisans d'une ligne dure contre les Russes, il s'est dit impatient de travailler avec le futur président de l'AMA.

"Nous sommes impatients et prêts à travailler avec lui et avec ceux qui sont engagés à promouvoir un sport propre, afin d'atteindre nos objectifs communs de rétablir la confiance des athlètes et du public dans cette organisation, et surtout de donner à tous les athlètes voix au chapitre dans la lutte contre le dopage", a-t-il ajouté dans un communiqué.

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