C1 : Pèlerinage à Liverpool pour un fan parisien "red dingue"

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Le même rituel à chaque match. Derrière le comptoir, se placer toujours dans le même coin pour avoir le meilleur angle de vue sur l'un des quatre écrans du bar, avec un maillot vintage des "Reds" sur le dos, et des bières prêtes à être servies aux clients.

Thibault, barman parisien de 30 ans, est aussi connu dans le quartier cossu du 8e arrondissement pour son surnom mensonger, "Grasdub", que pour sa passion pour le club de Liverpool, gravée jusque dans la chair de son corps longiligne.

"Je vais me faire tatouer Anfield (le stade de Liverpool, NDLR) en Angleterre avant la finale de Ligue des champions", lance-t-il avec gourmandise.

Contrairement à la vague de supporters anglais attendue en fin de semaine à Madrid, hôte de la confrontation contre Tottenham, ce fan français a décidé de suivre le match à Liverpool. Comme l'an dernier lors de la finale européenne perdue contre le Real Madrid à Kiev.

"Vous voyez comment était l'ambiance après la finale de la Coupe du monde à Paris ? A Liverpool, c'était pire ! Je n'avais jamais vécu ça, se remémore-t-il. Samedi, je m'attends à vivre deux finales de Coupe du monde en un match !"

Pur Francilien, "Grasdub" a vu son attirance "naturelle" pour le PSG être balayée à 11 ans, quand le fantasque attaquant des "Reds" Robbie Fowler a célébré son but "en sniffant de la coke". "C'est là que j'ai compris que c'était un club de taré, authentique... vrai quoi!"

"Le côté phœnix qui se relève toujours, comme lors de l'incroyable demi-finale contre Barcelone (victoire 4-0 au retour après avoir perdu 3-0 à l'aller, NDLR), je kiffe", renchérit-il. Comme s'il s'agissait d'un miroir de sa propre situation personnelle.

"Fin du match: je prends directement rendez-vous avec ma banque. Mon conseiller me répond très vite parce que j'ai un découvert astronomique... Je lui dis : +J'avoue, je suis dans la merde mais débloquez-moi les fonds nécessaire pour aller voir la finale auprès de mon peuple. Cela arrive une fois dans une vie, s'il vous plaît !"

"Entretemps, mes patrons, qui étaient au courant que j'allais avoir ce rendez-vous, me prennent à part pour me dire : +C'est bon, ton billet d'avion est pris+. En fait, avec les clients, mes collègues, mes amis, ils s'étaient tous cotisés pour m'offrir mon pèlerinage", complète-t-il, radieux.

Du coup, le rendez-vous à la banque ? "Rien à branler !", fanfaronne-t-il. Avant d'ajouter dans un éclat de rire : "Bon j'y suis quand même allé pour m'excuser de ma situation".

Qu'importe. Réussir à rejoindre la ville de son club de coeur, le jour d'un potentiel sacre européen et d'une liesse historique, cela n'a pas de prix.

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