Les meilleurs cuisiniers militaires français s'affrontaient mercredi à l'Institut Paul Bocuse de Lyon lors de la finale du Trident d'Or 2019.
Au front, le quotidien est loin d'être évident. Mais en France, même les salles à manger militaires ont une touche gourmande. Mercredi se tenait la finale du Trident d'Or à l'Institut Paul Bocuse de Lyon. Organisée tous les deux ans par le Commissariat des armées pour valoriser le savoir-faire des cuisiniers du Ministère des armées, cette édition était la troisième du genre.
Huit des meilleurs duos de chefs militaires français se sont affrontés et ont tenté de gagner le cœur des juges. En juste quatre heures, ils devaient créer un plat avec de vraies contraintes militaires : aucun ingrédient haut de gamme, et aucune assiette ne devait coûter plus de 7,62 euros. Mais les contraintes économiques n'étaient pas forcément les plus difficiles pour les cuisiniers.
Après les quatre heures de compétition, Stéphane Morvan, chef pour les forces armées, dresse le bilan de la journée : "le budget était compliqué, un panier déterminé, donc avec des produits très limités et un temps... Le temps, c’est super compliqué. On se bat contre le temps, c’était le plus dur le temps".
Et comme toujours dans l'armée, les généraux ne quittaient pas leurs troupes des yeux. La précision, la forme, et maintenant le goût. Avec à leurs côtés les chefs les plus décorés de France, qui choisissent les lauréats.
Guillaume Marquet et Franck Moreau, les chefs de la base de défense Poitiers Saint-Maixent remportent ce concours et exporteront le savoir-faire français aux Etats-Unis, lors de la finale internationale de Fort Lee en 2020. Ils seront accompagnés de Sébastien Guérin et Anthony Demonceaux, chefs sur le chasseur de mines Orion, qui ont terminé deuxième.