Waldemar Kita réfléchit à vendre le FC Nantes

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Au terme d'une saison particulièrement éprouvante hors du terrain, le président du FC Nantes Waldemar Kita n'est pas insensible à une offre de rachat du club qui lui a été formulée à hauteur de 60 millions d'euros environ.

Après le Paris SG, Monaco, Marseille, Bordeaux et peut-être bientôt Nice, Nantes va-t-il aussi avoir un actionnaire principal étranger ?

L'information a pris tout le monde de court, mais la possibilité existe bel et bien. Canal Plus l'a d'abord évoqué jeudi, avant que L'Équipe ne l'étaye. Ouest-France écrit même vendredi sur son site internet que "le processus de vente est bien engagé et pourrait se conclure dans l'été" avec un fonds d'investissement britannique.

De source proche du dossier, la somme évoquée (environ 60 M EUR) est nettement inférieure aux 100 millions d'euros généralement évoqués comme seuil pour une vente par le dirigeant ou son entourage, mais les derniers mois peuvent expliquer que la tentation d'une vente soit réelle.

- Le flop YelloPark -

La saison écoulée restera évidemment avant tout celle de la mort dans un accident d'avion d'Emiliano Sala après son transfert à Cardiff pour lequel Waldemar Kita aura beaucoup poussé.

Les accusations implicites selon lesquelles il serait pour cette raison indirectement responsable du décès de l'attaquant argentin l'ont blessé.

Mais le dirigeant a sans doute aussi et surtout l'impression d'être dans une impasse avec son club après l'échec de son rêve de construction d'un nouveau stade privé.

Baptisé YelloPark, ce projet de stade, mais aussi d'aménagement du quartier, était mené avec un partenaire immobilier, Réalités, et la bénédiction des collectivités locales prêtes à lui vendre les 23 hectares du terrain où se trouve l'actuel stade de la Beaujoire qui aurait été détruit. Mais le plan s'est effondré.

Il y a d'abord eu le retrait du volet immobilier face à l'hostilité des riverains et la demande de Nantes Métropole de ne pas détruire l'actuel stade qui aboutissait à l'idée assez folle d'avoir deux stades côte à côte.

Puis il y a eu finalement la volte-face définitive de Nantes Métropole qui a renoncé à vendre même les 9 hectares de terrain nécessaire pour le nouveau stade à Waldemar Kita lorsque celui-ci a été la cible d'une enquête préliminaire pour fraude fiscale fin février.

- Coup de colère à la Beaujoire -

L'homme d'affaires franco-polonais a eu beau se mettre activement à la recherche d'un nouveau terrain, même dans des communes limitrophes de Nantes, il a vite compris que tout cela repoussait sa vision aux calendes grecques.

Les relations entre le président nantais et les responsables politiques locaux sont aussi tendues sur le dossier du centre d'entraînement de la Jonelière, devenu trop petit.

Le centre de formation de Nantes si réputé pourrait sortir de la catégorie 1 ce qui aurait des conséquences financières et sur le nombre de joueurs recrutables si aucune solution - agrandissement, mais le site est classé, ou déménagement - n'est trouvé.

Lors du récent France-Bolivie amical à la Beaujoire, M. Kita aurait même piqué une colère devant les élus locaux présents, selon les médias locaux.

"Il était rouge de colère. Il a été parfaitement irrespectueux", avait même raconté à 20Minutes la députée MoDem Sarah El Haïry, témoin de la scène.

Après 12 ans à lutter contre la très vive hostilité d'une bonne partie du public nantais - pas un match ne se déroule à la Beaujoire sans des slogans ou des banderoles désobligeantes à son encontre dans la Tribune Loire où se situe le kop -, le ras-le-bol semble proche chez ce dirigeant aux manières parfois brusques et à la communication sans filtre qui n'a jamais fait l'unanimité.

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