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Au moins quatre morts en Ukraine après une attaque de missiles et de drones russes

Un incendie s'est déclaré dans un entrepôt à la suite d'une attaque russe, Kyiv, le 25 octobre 2025.
Un incendie s'est déclaré dans un entrepôt à la suite d'une attaque russe, Kyiv, le 25 octobre 2025. Tous droits réservés  Julia Demaree Nikhinson/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Julia Demaree Nikhinson/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Par Alexander Kazakevich & Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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"C'est précisément en raison de telles attaques que nous accordons une attention particulière aux systèmes Patriot, afin de protéger nos villes contre cette horreur", a déclaré Volodymyr Zelensky, à renforcer la défense antiaérienne de l'Ukraine.

Au moins quatre personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées après des frappes de missiles et de drones russes sur l'Ukraine tôt samedi matin, selon les autorités ukrainiennes.

Dans la capitale, Kyiv, deux personnes ont été tuées et au moins 13 ont été blessées lors d'une attaque de missiles balistiques aux premières heures de samedi, a déclaré le chef de l’administration militaire de la ville, Tymour Tkatchenko.

Le corps d'une victime a été retrouvé sous les décombres dans le quartier de Desnianski. Une autre personne est décédée à l'hôpital des suites de ses blessures.

Selon le bureau du procureur général, dans l'un des trois districts touchés, les fenêtres de 12 immeubles résidentiels et d'une crèche ont été endommagées.

Dans une autre partie de la ville, un incendie s'est déclaré dans des entrepôts d'une superficie de 13 000 m², ont indiqué les autorités. Les pompiers ont sauvé une personne. Deux hélicoptères supplémentaires du Service national des situations d'urgence ont été mobilisés pour lutter contre le feu.

Dans la région de Dnipropetrovsk, deux personnes ont été tuées, dont un pompier, et sept autres blessées, a déclaré le gouverneur régional par intérim, Vladyslav Haivanenko. Selon les services de secours, deux véhicules de pompiers, des immeubles résidentiels et des magasins ont été endommagés.

L'armée de l'air ukrainienne a déclaré que la Russie avait lancé au total neuf missiles et 62 drones, ajoutant que 54 cibles aériennes ont été interceptées.

Le ministère russe de la Défense a déclaré que ses défenses aériennes avaient abattu 121 drones ukrainiens au-dessus de la Russie au cours de la nuit.

Le président Volodymyr Zelensky a condamné l'attaque dans un message sur les réseaux sociaux. "C'est précisément en raison de telles attaques que nous accordons une attention particulière aux systèmes Patriot, afin de protéger nos villes contre cette horreur", a-t-il écrit.

"L'Amérique, l'Europe et les pays du G7 peuvent contribuer à ce que de telles attaques ne menacent plus les vies humaines. Les frappes balistiques russes doivent susciter une riposte des nations puissantes, dans une réelle coopération, pour protéger les vies", a poursuivi le chef le l'État.

Une sous-station électrique dans l'oblast de Volgograd, en Russie, a pris feu après avoir été touchée par des débris de drone à la suite d'une "attaque massive" contre la région, a affirmé le gouverneur Andreï Botcharov.

Dans l'oblast frontalière de Belgorod, le barrage d'un réservoir local a été endommagé par un tir des forces armées ukrainiennes, a déclaré samedi le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov, ajoutant que des évacuations étaient en cours. Selon le responsable local, il existe un risque d'inondation dans plusieurs localités.

Ces attaques surviennent après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté vendredi les États-Unis à étendre les sanctions imposées à la Russie à l'ensemble du secteur pétrolier et a demandé des missiles à longue portée pour riposter aux attaques russes.

Zelensky était à Londres pour s'entretenir avec plus d'une vingtaine de dirigeants européens qui se sont engagés à soutenir militairement son pays afin de le protéger contre toute nouvelle agression russe si un cessez-le-feu mettait fin à cette guerre qui dure depuis plus de trois ans.

La réunion organisée par le Premier ministre britannique Keir Starmer était destinée à intensifier la pression sur le président russe Vladimir Poutine, donnant ainsi un nouvel élan aux mesures récentes qui comprennent une nouvelle série de sanctions de l'Union européenne et des États-Unis visant les recettes vitales de la Russie provenant des exportations de pétrole et de gaz.

Le 22 octobre, l'administration Trump a imposé des sanctions aux deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil, appelant Moscou à accepter un cessez-le-feu immédiat dans la guerre avec l'Ukraine.

Moscou et Kyiv "proches d'une solution diplomatique", selon un émissaire du Kremlin

Dans le même temps, Kirill Dmitriev, envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour l'investissement et la coopération économique, a déclaré vendredi qu'il pensait que son pays, les États-Unis et l'Ukraine étaient "proches d'une solution diplomatique" pour mettre fin à la guerre menée par la Russie.

S'adressant à CNN après son arrivée à Washington pour des entretiens avec des responsables américains, Dmitriev a déclaré que la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine n'avait pas été annulée, contrairement à ce qu'avait déclaré le président américain, et que les deux dirigeants se rencontreraient probablement à une date ultérieure.

Dmitriev n'a pas précisé en quoi consistait exactement cette "solution diplomatique".

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