Mondial U20 de rugby: la patte Carbonel

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Les Bleuets avant les Bleus? Aguerri par une saison complète en Top 14 avec Toulon, l'ouveur Louis Carbonel s'est affirmé comme le maître à jouer du cru 2019 de l'équipe de France des moins de 20 ans, avant de probablement avoir sa chance à l'étage au-dessus.

A chaque cru ses bonnes bouteilles. Et après l'édition de l'an passée qui avait mis en pleine lumière Jordan Joseph, Romain Ntamack ou Demba Bamba, le championnat du monde des moins de 20 ans 2019, dont l'équipe de France dispute la finale samedi à Rosario (Argentine) face à l'Australie, a permis de confirmer le talent de Carbonel.

Un talent déjà aperçu lors du titre de l'an passé, mais lors duquel les projecteurs étaient davantage braqués sur Ntamack.

Le Toulousain passé chez les "grands", Carbonel (20 ans) est désormais le seul maître à bord du bateau des Bleuets, le chef d'orchestre capable de "bien orienter les décisions de l'équipe tout en étant instinctif et imprévisible", selon le manager Sébastien Piqueronies.

Le résultat, en grande partie, d'une saison complète en Top 14 avec le RCT, son club formateur dans lequel il suit les pas de son père Alain Carbonel, surnommé "Carbo" et champion de France 1987.

Louis, qui n'avait eu à se mettre sous la dent que cinq rencontres (deux titularisations) l'an passé, en a ainsi démarré douze en 2018-2019 (20 feuilles de matches), pour venir concurrence Anthony Belleau et symboliser le nouveau projet du club varois, centré sur les jeunes locaux.

"Je m'étais fixé un palier de 10 matches, c'est sûr que je pensais pas jouer autant mais tant mieux. Ca m'a fait voir ce qu'était le haut niveau et la longueur d'une saison. En enchaînant les moins de 20 ans et le Top 14, ça a vraiment été une saison longue et éprouvante" explique-t-il auprès de l'AFP.

- Echanges avec le staff des Bleus -

Une saison éprouvante mais enrichissante. "Cette saison au contact du Top 14 l'a aguerri en expérience, a conforté sa confiance en lui, lui a permis de développer tout son panel technique, tactique et stratégique" souligne ainsi Piqueronies.

Carbonel acquiesce, estimant avoir progressé, grâce à la confiance qui lui a accordée Patrice Collazo, dans "la gestion des matches".

"Je suis quelqu'un qui adore jouer tous les ballons. Et en Top 14, très dur physiquement mais au niveau de temps de jeu pas très élevé, j'ai appris qu'il fallait apprendre à gérer les temps faibles et forts de l'équipe. C'est dans ce domaine que j'ai essayé progresser le plus, notamment dans la longueur de mon jeu au pied", développe-t-il auprès de l'AFP.

Sa saison pleine a éveillé l'intérêt de l'encadrement du XV de France, qui a échangé avec son homologue des moins de 20 ans sur l'opportunité d'éventuellement l'inclure dans le groupe retenu pour préparer la Coupe du monde (20 septembre-2 novembre).

Finalement, décision a été prise de le laisser se reposer et maturer. "Je pense que c'est la bonne car cela aurait été compliqué au niveau du rythme, avec la saison que j'ai eue. Qu'à mon âge ça ne servait à rien de prendre autant de risques. Je me tenais prêt, j'aurais tout donné mais je respecte totalement cette décision" raconte Carbonel, qui devra donc patienter pour jouer de nouveau, en sélection, avec Ntamack et Bamba.

"C'est un rêve et un souhait car je m'entraîne tous les jours pour ça. J'attendrai mon heure avec impatience, s'il faut attendre encore, et je m'aguerrirai en Top 14 et continuerai de progresser pour essayer d'un jour y être" ajoute-t-il. S'il continue sur cette voie, il ne devrait pas patienter très longtemps.

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