Plusieurs échantillons ont été prélevés dans une station de filtrage d’air au nord du pays, le week-end dernier, quelques jours après l’explosion d’une base de lancement de missiles russe.
Des particules d’iode radioactif ont été découvertes par la Norvège, dans la zone frontalière avec la Russie.
Plusieurs échantillons ont été prélevés dans une station de filtrage d’air au nord du pays, le week-end dernier, quelques jours après l’explosion d’une base de lancement de missiles russe, où 5 personnes ont été tuées.
"Après l’incident, le niveau d’irradiation était 20 fois plus élevé que la normale. Les échantillons ont été prélevés à 30 km de distance de l'épicentre. On peut supposer que les radiations sont encore plus fortes sur le site de l’incident. Tout cela s’est passé dans une zone fermée, à laquelle nous n'avons pas accès. Mais la question la plus importante est de savoir quelles mesures ont été prises pour protéger les gens", relève Rashid Alimov, responsable de la section nucléaire de l'ONG Greenpeace, en Russie.
Alors que la défense russe avait initialement évoqué des problèmes liés à l’essai d’un « moteur-fusée », les autorités ont depuis reconnu que l’accident avait été provoqué par les tests de « nouveaux armements ».