Open Arms : les migrants toujours bloqués

REUTERS/Guglielmo Mangiapane
REUTERS/Guglielmo Mangiapane
Tous droits réservés 
Par Maxime Biosse DuplanEuronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le sort des migrants à bord du bateau Open Arms est toujours incertain. L'ONG humanitaire semble avoir rejeté ce lundi une nouvelle offre de l'Espagne d'accueillir les réfugiés dans un port des Baléares.

PUBLICITÉ

Le sort des migrants à bord du bateau Open Arms est toujours incertain. L'ONG humanitaire semble avoir rejeté ce lundi une nouvelle offre de l'Espagne d'accueillir les réfugiés dans un port des Baléares. Ce dimanche, c'est à Algérisas, dans l'extrême sud du pays, que Madrid proposait de recevoir les migrants.

Mais Open Arms explique maintenant qu'il n'est pas possible de faire "trois jours de navigation dans des conditions climatiques hostiles" jusqu'à l'Espagne, alors même que le bateau se trouve à 800m des côtes de Lampedusa.

Rome a assuré dimanche soir que les garde-côtes italiens étaient "prêts à accompagner l'ONG vers les Baléares, avec tout le soutien technique nécessaire".

Après plus de deux semaines en Méditerranée, se trouvent toujours à bord 107 migrants, dont deux enfants, venus principalement d'Afrique sub-saharienne et du Maghreb. Samedi 27 mineurs ont pu débarquer en Italie.

Un accord entre pays européens prévoit de répartir immédiatement après leur débarquement ces migrants entre la France, l'Allemagne, le Luxembourg, le Portugal, la Roumanie et l'Espagne.

Matteo Salvini a déclaré dans un tweet qu'il n"'abandonnerait pas". Mais à bord du bateau, c'est une "torture qui continue" pour les migrants, selon un prêtre italien qui leur a rendu visite.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Open Arms : les 363 exilés ont pu débarquer en Sicile

Espagne : La fin des "visas dorés" pour lutter contre la spéculation

Le parlement espagnol va examiner un projet de loi pour régulariser des sans-papiers