51 ans après le Printemps de Prague, des Tchèques rejettent l'influence communiste

51 ans après le Printemps de Prague, des Tchèques rejettent l'influence communiste
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Par Laurence Alexandrowicz
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51 ans après le Printemps de Prague, des Tchèques redoutent l'influence communiste : ils manifestent à Prague contre leur président et Premier ministre, qu'ils estiment trop proches de Moscou.

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Ils étaient encore 5000 à manifester ce 21 août à Prague contre le président et le Premier ministre. Une date symbolique, celle de l'invasion soviétique après le Printemps de Prague.

Les opposants tchèques conspuent le président Milos Zeman, accusé d'être pro-russe et pro-chinois, et le Premier ministre populiste Andrej Babis accusé lui de collaboration avec l'ex-police secrète avant 1989, et la chute du communisme. Son gouvernement minoritaire a été installé grâce au soutien du parti communiste, et ces manifestants rejettent l'influence communiste.

Depuis avril l'ONG "Million de moments pour la démocratie" organise une série de manifestations anti-Zeman et anti-Babis : la plus importante depuis la chute du communisme en 1989 a rassemblé en juin à Prague 250.000 personnes.

Il y a 50 ans, le Printemps de Prague, projet de socialisme à visage humain des leaders tchécoslovaques, était écrasé par les chars russes. L'invasion soviétique a fait 137 morts entre août et décembre 1968. D'autres manifestations à l'été 69 ont été réprimées par le nouveau régime pro-moscovite, faisant au moins cinq morts.

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