La leçon de droit de Frans Timmermans

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Par Euronews
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Au cours des débats de la Commission des libertés civiles du Parlement européen, le Premier vice-président de la Commission Frans Timmermans a prononcé un discours chargé d'émotion sur la nature de l’État de droit.

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Frans Timmermans estime que l'Etat de droit ne saurait être détourné par des arguties juridiques : une déclaration chargée d'émotion du numéro 2 de la Commission lors d'un débat sur le respect de l'Etat de droit au sein de l'Union.

Frans Timmermans, Premier vice-président de la Commission européenne : "Toutes les sentences de justice méprisables que les tribunaux nazis ont prononcées étaient basées sur la loi. C'était en contradiction fondamentale avec l'état de droit, avec les droits fondamentaux. Mais c'était basé sur des lois. Face à l'histoire, nous avons le choix : soit la primauté du droit soit c'est la loi qui prime, mais dans ce cas nous sommes une dictature et nous ne pouvons plus dire que nous sommes une société démocratique."

Les tendances autocratiques en Pologne et en Hongrie ont incité l'Union européenne à agir et dans le paquet de lois présenté ce jeudi, la Commission propose un examen annuel des États membres accompagnés le cas échéant d'amendes juridiques et financières.

Les eurodéputés hongrois favorables au premier ministre Viktor Orban dénoncent un abus.

Balázs Hidvéghi, eurodéputé hongrois, (FIDESZ) : "Il n'existe pas de définition objective de l'État de droit et, en fait, lorsqu'on regarde les démocraties européennes qui fonctionnent, on constate des systèmes juridiques très différents, des institutions politiques très différentes qui peuvent toutes être démocratiques sans pour autant répondre à la même définition. Nous sommes face à un abus de cette question de l'État de droit qui est utilisée comme une arme politique contre certains États membres, notamment la Hongrie et la Pologne. "

Les nouvelles lois doivent être adoptées par le Parlement européen et les Etats membres.

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