Tuerie de la préfecture : Castaner admet des "failles" mais exclut de démissionner

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Par Laurence Alexandrowicz
Tuerie de la préfecture : Castaner admet des "failles" mais exclut de démissionner

Pour répondre à la polémique qui secoue la France depuis la tuerie de la préfecture de police, le ministre de l'Intérieur s'est expliqué dans le journal de TF1. Christophe Castaner reconnaît "des failles". Le ministre avait affirmé quelques heures après l'attaque, que Mickaël Harpon, l'informaticien qui a tué quatre de ses collègues jeudi, n'avait jamais éveillé les soupçons. Mais il a dénoncé un dysfonctionnement :

"Certains de ses collègues de travail, deux, auraient en juillet 2015, fait état d'un comportement anormal et d'une altercation suite à l'attentat de Charlie Hebdo. Le policier en charge de la radicalisation leur a demandé expressément s'ils voulaient faire un signalement administratif. Ils auraient, selon mes informations, décidé de ne pas faire de signalement. "

Christophe Castaner affirme qu'aucun signe dans le dossier de l'assaillant ne démontrait une radicalisation.

Le ministre de l'Intérieur a exclu de démissionner, comme le réclament la droite et l'extrême-droite. Il doit être entendu mardi par par la commission parlementaire au renseignement sur les "dysfonctionnements" qui ont mené à la tuerie. L'enquête cherche aussi à déterminer à quelles informations sensibles Mickaël Harpon a eu accès, et si il a pu les transmettre à l'extérieur. Son épouse a été remise en liberté.