Le gouvernement menacé par la rue au Liban

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Tous droits réservés  REUTERS/Mohamed Azakir
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Par Maxime Biosse Duplan
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Beyrouth portait ce matin les stigmates d'une nuit de manifestations et de violences. Une grande partie de la nuit, des dizaines de milliers de personnes ont appelé à la démission du gouvernement et à un changement de régime.

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Beyrouth portait ce matin les stigmates d'une nuit de manifestations et de violences. Plusieurs barricades de pneus en feu étaient encore visibles dans le centre de la capitale libanaise. Une grande partie de la nuit, des dizaines de milliers de personnes ont appelé à la démission du gouvernement et à un changement de régime.

Crise économique, coût de la vie, manque d'infrastructures et corruption des dirigeants sont dans le viseur de la population.

D'autres manifestations ont eu lieu dans les villes de Saïda et de Tripoli.

Moussa Zaaiter, habitant de Beyrouth : "Les gens meurent de faim, ils meurent, le crime va augmenter, il va y avoir de plus en plus de vols, quoique le gouvernement fasse, parce que les gens meurent de faim. Il y a six ou sept enfants dans chaque foyer. Comment on va les nourrir ?"

Le déclencheur de ces violentes manifestations, c'est une taxe que le gouvernement a tenté d'imposer sur les messageries internet type Whatsapp : 18 centimes d'euros pour chaque appel. Dans un pays où les télécommunications sont déjà parmi les plus chères de la région, la nouvelle taxe a très mal été accueillie... Elle a été retirée.

Ce vendredi est jour de grève générale , les banques sont fermées, et Saad Hariri, le Premier ministre, devrait s'exprimer dans la journée.

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