Brexit : le Royaume-Uni s'éloigne d'une sortie de l'UE au 31 octobre

Brexit : le Royaume-Uni s'éloigne d'une sortie de l'UE au 31 octobre
Par Laura Berlioz
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Après un premier pas vers le texte de Boris Johnson, les députés britanniques rejettent son calendrier. De quoi compromettre une sortie de l'UE au 31 octobre. Donald Tusk recommande aux Vingt-Sept d'accepter un nouveau report pour éviter un "no deal".

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329 oui pour 299 non.

Une victoire de courte durée pour Boris Johnson. Si pour la première fois en trois ans et demi, les députés britanniques ont approuvé une version d'un accord sur le Brexit, le Parlement a rejeté son calendrier express pour examiner la législation. De quoi compromettre une sortie du Royaume-Uni au 31 octobre.

"Nous sommes confrontés à de nouvelles incertitudes et l'UE doit maintenant décider comment répondre à la demande de retardement du Parlement. Je parlerai, aux États membres de l'UE de leurs intentions jusqu'à ce que nous prenions une décision, je dois dire que nous allons suspendre ce projet de loi. ", explique l'ancien maire de Londres.

Un peu plus tôt, Boris Johnson avait prévenu qu'il demanderait une élection si les députés refusaient son calendrier. Une offre rejetée par le parti travailliste de l'opposition qui craint un Brexit sans compromis. Jeremy Corbyn, le chef du mouvement, l'incite à repenser un calendrier : "Le Premier ministre est responsable de son propre malheur. Je lui fais donc cette offre ce soir afin de travailler avec nous tous pour convenir d'un calendrier raisonnable. Ensuite, je suppose que cette assemblée votera pour un débat "

Ian Blackford du SNP, le parti national écossais, parle d’une défaite humiliante pour le premier ministre : "Allez à Bruxelles et faites comme vous l'avez demandé, et ne vous mettez pas hors jeu contre ce parlement."

De son côté, le président du Conseil européen, Donald Tusk, préconise aux Vingt-Sept d'accepter un nouveau report du Brexit pour éviter le risque d'un "no deal".

Selon la secrétaire d'Etat française aux affaires européennes Amélie De Montchalin, Paris est prêt à un report "technique" du Brexit de "quelques jours" pour que la procédure parlementaire puisse s'achever à Londres. En revanche, la France mais s'opposera à toute prolongation destinée à "rediscuter de l'accord"

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