Les manifestants continuent de réclamer la fin du système qui a émergé après la chute de Saddam Hussein. Depuis le 1er octobre, plus de 240 personnes ont été tuées et 8 000 blessées.
En Irak, à Bagdad, des cortèges de manifestants affluent ce mardi vers la place Tahrir occupée jour et nuit depuis jeudi dernier. Les autorités irakiennes n'ont pas réussi à mettre en place de couvre-feu nocturne dans la capitale.
Le mouvement qui réclame la chute du gouvernement, une nouvelle Constitution et la fin d'un système créé il y a 16 ans pour remplacer le dictateur Saddam Hussein, a gagné en ampleur lundi quand des milliers d'étudiants et d'élèves ont envahi les rues de Bagdad et de plusieurs autres villes du sud du pays.
Au total, depuis le 1 er octobre, date du début de cette contestation, inédite parce que spontanée, environ 240 personnes ont été tuées et plus de 8 000 blessées, selon un bilan officiel.
La nuit dernière, à une centaine de kilomètres au sud de Bagdad, à Kerbala, ville sainte chiite, les manifestations anti-gouvernementales ont aussi tourné à l'émeute. La médecine légale a confirmé la mort d'un homme de 24 ans mais les autorités locales l'ont fermement démentie.