Les législatives d'octobre dernier avaient balayé les anciens chefs de guerre indépendantistes.
Le top-départ de la septième législature ce jeudi marquera-t-il définitivement l'entrée du Kosovo dans une nouvelle ère ?
PUBLICITÉPrès de trois mois après des élections qui ont balayé les anciens chefs de guerre indépendantistes, les attentes sont immenses, alors que la nomination d'un nouveau premier ministre est attendue.
Les législatives anticipées d'octobre dernier avaient exprimé une soif de changement face à la corruption et au chômage.
Le grand vainqueur du scrutin, bien positionné pour devenir le nouveau premier ministre, c'est lui : Albin Kurti.
Son parti de gauche nationaliste, qui a obtenu 29 des 120 sièges, avait devancé de peu la Ligue démocratique du Kosovo, parti de centre-droit.
Quid des pourparlers avec la Serbie ?
A l'inverse, les Kosovars avaient décidé d’envoyer dans l’opposition les anciens chefs de guerre indépendantistes, au pouvoir depuis l'indépendance en 2008.
Parmi les dossiers les plus urgents sur la table pour le nouveau gouvernement : le vote d'un budget pour l'année prochaine et la reprise des négociations avec la Serbie, sous l'égide de l'Union européenne.
Les pourparlers sont au point mort. Et la situation de la minorité serbe du Kosovo continue de susciter des tensions. La Liste serbe du Kosovo a d'ailleurs obtenu 10 sièges au Parlement, un possible sujet de frictions pour le prochain gouvernement.