Les autorités de Macao ont eu du mal à s'y résoudre : tous les casinos de l'empire du jeu doivent fermer car le nouveau coronavirus continue de s'y infiltrer. C'est un énorme manque à gagner pour ce petit territoire semi-autonome de Chine car son PIB a atteint 55 milliards de dollars.
Aux jeux, Macao risque de tout perdre ! Le coronavirus 2019-nCoV s'est invité clandestinement aux tables des fameux casinos du petit territoire semi-autonome de Chine, son gouvernement se voit donc contraint et forcé de fermer tous les établissements, sans exception. C'est un coup dur pour l'économie locale et par ricochet pour l'ensemble de la République populaire, qui s'offre avec Macao, l'air de rien, la seule dérogation à la rigueur communiste, en y autorisant les jeux d'argent.
Ce n'est pas de gaieté de coeur que le chef de l'exécutif macanais a annoncé mardi la fermeture de l'ensemble des casinos, dans un premier temps pour quinze jours. Ho lat-seng n'a pas caché que cette décision stricte pourrait ensuite être renouvelée, sachant que la nouvelle pneumonie virale apparue en décembre dernier se propage sans cesse.
Ho lat-seng a déclaré :
La péninsule, ancienne colonie portugaise située sur la côte sud de la Chine, doit effectivement faire face à un dixième cas de contamination par le nouveau coronavirus. Les autorités sanitaires en ont également informé la population, il s'agit d'une femme qui travaillait justement dans les cercles de jeu.
Un poids économique faramineux
C'est seulement la deuxième fois de son histoire que ce territoire est obligé de mettre entièrement à l'arrêt son industrie de loisirs. Il n'y a pas si longtemps, en 2018, un puissant typhon l'y avait déjà contraint. Il faut dire que l'enjeu économique est énorme : en une vingtaine d'années, le PIB de Macao a atteint des sommets, passant d'environ 6 milliards de dollars à 55 milliards actuellement.
Selon des experts de cet empire du jeu, ses nombreux et gigantesques casinos - fréquentés par 35 millions de visiteurs en 2019 - rapporteraient en une semaine seulement ce que l'autre géant, Las Vegas, rapporte en un mois.