Pour l'OMS, le coronavirus Covid-19 doit être "l'ennemi n°1"

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Par Euronews
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Le directeur général de l'OMS estime qu'il faut considérer le coronavirus comme "l'ennemi public numéro un", sinon, "les leçons qui s'imposent" ne seront pas tirées.

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Au siège de l'OMS à Genève, les scientifiques du monde entier restent en alerte permanente face à l'épidémie de coronavirus.

Pour le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, la mobilisation internationale doit s'intensifier :

"Un virus peut avoir des conséquences plus puissantes que n'importe quelle action terroriste. Et c'est vrai. Et si le monde ne veut pas se réveiller et considérer ce virus comme l'ennemi public numéro un, je ne pense pas que nous tirerons les leçons qui s'imposent".

En attendant un éventuel vaccin, les autorités ont décidé de renommer le virus afin de ne plus stigmatiser les personnes qui en sont atteintes. Appelez-le désormais le Covid-19. "Nous devons trouver un nom qui ne fasse pas référence à un lieu géographique, un animal, un individu ou un groupe de personnes, a déclaré le directeur de l'OMS, (...) qui soit également prononçable et lié à la maladie".

Au Royaume-Uni, l'homme d'affaires au centre de l'épidémie britannique a remercié mardi les médecins qui l'ont pris en charge à l'hôpital Saint Thomas de Londres. Steve Walsh est à l'origine d'une série d'infections dans son pays mais aussi en France et à Majorque après avoir été contaminé lors d'un déplacement à Singapour.

Ce patient, désormais hors de danger, s'est montré particulièrement coopératif : il a expliqué avoir accepté spontanément d'être placé à l'isolement, lui et sa famille, bien qu'il ne présentait aucun symptôme.

En attendant des jours meilleurs, la diaspora chinoise se mobilise, elle aussi. De l'Espagne à la Tanzanie, partout des chaînes de solidarité ont été mises en place par des expatriés chinois pour acheminer de l'argent, des dons et des biens de première nécessité à leurs compatriotes..

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