L'hôpital public en colère réclame plus de moyens

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Par Laurence Alexandrowicz
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L'hôpital public en colère réclame plus de moyens : les soignants ont manifesté le jour de la Saint Valentin leur amour à leur institution malade. Ils veulent plus que les mesures annoncées en novembre par Agnès Buzyn.

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Dans toute la France le personnel de l'hôpital public est venu montrer son amour à cette institution malade, en ce jour de St Valentin. Plus de 10 000 manifestants ici à Paris, et des centaines aussi dans d'autres villes.

Les soignants ne se satisfont pas des mesures annoncées à l'automne par le gouvernement, crédits pour l'achat de matériels, nouvelles primes, ou encore revalorisation des tarifs hospitaliers... Des mesures qui ne sont pas à la hauteur des besoins, et l'hôpital public a ce message pour Emmanuel macron et Agnès Buzyn :

"Il faudrait qu’ils sortent un peu de leur tour d’ivoire et qu’ils viennent un petit peu à la rencontre des gens pour se rendre compte qu’il y a des gens qui meurent dans les urgences dans l’indifférence complète, s'emporte Denis Gillet, secrétaire de la CGT dans les Vosges. Il y a des personnes dans les EHPAD qui reçoivent une douche toutes les trois semaines."

Onze mois après le début de la grève des urgences, les organisateurs désespèrent d'obtenir des hausses de salaires et d'effectifs.

"Il faut que les gens et la population se sentent enfin concernés par ce qu’on fait, parce qu’on le fait pour eux, pas pour nous essentiellement", ajoute Emilie Dupuis, une infirmière.

Autre action engagée depuis trois semaines : environ 800 médecins-chefs ont renoncé à leurs fonctions administratives dans les instances de direction pour se consacrer exclusivement aux soins.

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