Fin de carrière pour San Yung, suspendu huit ans ?

Sun Yang lors du relai 4x200m fresstyle lors des Mondiaux de Gwangju, en Corée du Sud, 26 juillet 2019
Sun Yang lors du relai 4x200m fresstyle lors des Mondiaux de Gwangju, en Corée du Sud, 26 juillet 2019 Tous droits réservés AP Photo/Mark Schiefelbein, fileMark Schiefelbein
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Par euronews avec AFP
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C'est véritable coup de massue pour le nageur chinois, San Yung. Vendredi, il a écopé de huit ans de suspension pour avoir détruit un échantillon lors d'un contrôle antidopage.

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C'est une sanction qui sonne sûrement comme une fin de carrière pour Sun Yang. Le nageur chinois de 28 ans, icône sportive dans son pays a écopé, vendredi, de huit ans de suspension pour avoir détruit, à coups de marteau, un échantillon lors d'un contrôle antidopage datant de septembre 2018. C'est la plus lourde sanction qu'il encourait devant le Tribunal arbitral du sport. 

Sun Yang a réagi sur son compte Weibo.

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Le nageur se voit donc priver des Jeux olympiques de Tokyo dans cinq mois. Malgré la sanction, les résultats obtenus postérieurement à ce contrôle, à savoir les titres mondiaux des 200 et 400 mètres en juillet dernier, ne lui seront pas retirés. 

Le triple champion olympique (400 m et 1 500 m en 2012, 200 m en 2016), sacré onze fois champion du monde a rapidement déposé un recours contre la sanction. Il s'agit de l'ultime possibilité dont il dispose. Il peut demander que sa suspension ne soit pas exécutée le temps qu'une décision soit rendue. La décision finale reviendra au tribunal fédéral suisse. 

Le jury a déterminé unanimement que le personnel chargé du contrôle antidopage avait respecté toutes les exigences [réglementaires]. [De plus], l'athlète n'a pas établi qu'il avait une explication valable pour détruire son échantillon et il ne [lui] revenait pas de décider seul qu'un contrôle antidopage devait être invalidé et un échantillon détruit.
Matthieu Reeb
Secrétaire général du TAS

C'est la seconde fois que le nageur fait face à une suspension. Déjà suspendu trois mois, dans le plus grand des secrets, pour un contrôle positif à la trimétazidine, un stimulant, il risquait de deux à huit ans de suspension.

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