Coronavirus : "Il faut garder calme et sérénité" explique un médecin français contaminé

Coronavirus : "Il faut garder calme et sérénité" explique un médecin français contaminé
Tous droits réservés AP
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Jonathan Peterschmitt a été infecté lors d'un grand rassemblement religieux à Mulhouse. Il a souffert de symptômes proches de l'état grippal. Il appelle les personnes, même détectées positives, à garder leur sang-froid.

PUBLICITÉ

Euronews a pu joindre un jeune médecin généraliste de Mulhouse contaminé mi-février lors d'un grand rassemblement religieux. Deux autres membres de sa famille sont aussi infectés. Jonathan Peterschmitt se définit comme un malade du coronavirus serein. Il témoigne, dans son cas, de symptômes sans gravité.

Jonathan Peterschmitt : "Je n'ai pas eu de symptômes très explicites. Je suis confronté à beaucoup de cas viraux saisonniers dans le cadre de mon cabinet, je vois des gens avec des rhinites classiques, des états grippaux, sans même parler de la grippe elle-même. Pour ma part, c'était plus proche d'un état grippal, avec une petite perte d'odorat, une petite perte de goût, le nez un peu irrité, des courbatures, une grosse fatigue. Quelque chose d'assez standard dans les symptômes."

Je n'ai pas eu de symptômes très explicites.
Jonathan Peterschmitt
Médecin généraliste

Euronews : Finalement, même s'il faut prendre le coronavirus au sérieux, vous appelez à garder son sang froid ?

Jonathan Peterschmitt : "C'est simplement le constat que oui, le terme coronavirus pourrait être anxiogène si on s'en arrêtait là mais si vous regardez les faits et que vous voyez que les gens en face de vous ont quelques maux de tête, des courbatures, et même pas de fièvre ou très peu, là il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Je pense que ça m'a donné un peu de recul. C'est ce sur quoi je veux insister ce soir : il faut garder vraiment de la sérénité et du calme pour même les personnes qui seraient détectées positives ou qui seraient suspectes mais qui n'auraient pas plus de symptômes. Ça veut dire qu'il y a très peu de chances que ces gens là souffrent outre mesure du problème."

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Après l’attentat à Moscou, la peur d’une résurgence du terrorisme dans les pays européens

45 000 volontaires vont être formés à l'approche des Jeux Olympiques de Paris

Harcèlement de rue : une application qui indique les "lieux sûrs" aux victimes