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La Nouvelle-Zélande dépénalise l'avortement

Le ministre néo-zélandais de la Justice  Andrew Little parle pendant le vote sur la dépénalisation de l'avortement, le 18 mars 2020.
Le ministre néo-zélandais de la Justice Andrew Little parle pendant le vote sur la dépénalisation de l'avortement, le 18 mars 2020. Tous droits réservés AP/Nick Perry
Tous droits réservés AP/Nick Perry
Par Marie Jamet avec AFP, AP
Publié le Mis à jour
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La Nouvelle-Zélande a réformé sa loi sur les interruptions volontaires de grossesses à 68 voix pour contre 51.

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La Nouvelle-Zélande a dépénalisé l'avortement. La loi a été adoptée par le Parlement mercredi par 68 voix contre 51.

L'interruption volontaire de grossesse était jusque-là considérée comme un délit passible de 14 ans d'emprisonnement en vertu d'une loi datant de 1961.

Bien que ce texte n'ait jamais été appliqué aux femmes subissant un avortement, le ministre de la Justice Andrew Little a estimé qu'un changement était nécessaire.

"Désormais, les avortements seront considérés comme une question médicale" a-t-il expliqué dans un communiqué.

"Avec la loi précédente, les femmes qui souhaitaient se faire avorter devaient surmonter de nombreux obstacles", a rappelé le ministre.

Il a dit espérer que ce nouveau texte permettra aux femmes d'obtenir "plus rapidement des conseils et des traitements".

La loi autorise désormais l'accès à l'IVG jusqu'à 20 semaines de grossesses. Au-delà, un avis de médecin est toujours nécessaire.

Ce vote répond à une promesse de campagne de la première ministre Jacinda Ardern élue en 2017.

Jackie Edmond, à la tête du Planning Familial néo-zélandais s'est réjoui de ce vote.

"C'est fantastique que le Parlement se soit occupé d'un sujet dont il aurait dû s'occuper il y a 40 ans".

Le mois dernier, des manifestations s'étaient tenues dans tout le pays en faveur de la réforme de cette loi.

Jusqu'à ce vote, les femmes néo-zélandaises devaient prouver à un médecin qu'une grossesse mettait en danger leur santé mental ou physique. Le ministre de la justice Andrew Litlle avait reconnu que cette loi forçait les femmes à mentir sur leur état de santé afin d'obtenir une IVG.

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