La solidarité européenne à l'épreuve du coronavirus

La solidarité européenne, mise à l'épreuve au début de la crise du coronavirus, avec les contrôles aux frontières, se met doucement en place. Ce dimanche, un hélicoptère militaire a transféré deux patients de Metz, en France, vers l'Allemagne. La veille, les militaires allemands ont transporté six malades du COVID-19 du nord de l'Italie vers l'ouest de l'Allemagne.
Une solidarité, en tous cas au niveau économique, qui n'a pourtant pas vraiment marqué un sommet européen jeudi, lors duquel aucun accord n'a été trouvé sur des mesures communes de soutien, ce qui a amené cette réaction du Premier ministre italien : "L'Europe doit montrer qu'elle est à la hauteur l'histoire. L'histoire ne prévient pas, surtout quand il s'agit d'une telle urgence imprévisible et imprévue".
Un soutien médical inattendu, celui de l'Albanie, qui a envoyé en Italie trente médecins et infirmières. Les aéroports de Fiumicino et de Vérone ont été rouverts spécialement pour les accueillir. L'équipe albanaise va être déployée dans les hôpitaux de Brescia et de Bergame.
Enfin la République Tchèque s'y est mise aussi et a envoyé 20 000 combinaisons de protection médicale pour les personnels hospitaliers d'Italie et d'Espagne. Des combinaisons venues à l'origine... de Chine.