Des zones qui étaient devenues de vraies prisons pour 280 migrants en attente d'une régularisation.
Sur ses frontières sud, des camps de migrants avaient été installés pour les personnes et les familles en attente de pouvoir franchir la frontière... Le gouvernement hongrois a du s'exécuter :
Gergely Gulyàs, ministre du cabinet du Premier ministre : "Le gouvernement hongrois n'est pas d'accord avec la décision, nous la considérons comme un risque pour la sécurité européenne, mais en tant qu'Etat membre de l'UE, nous devons évidemment respecter toutes les décisions de justice, et nous le ferons."
280 migrants environ étaient jusqu'à présent bloqués dans ces zones de transit. Ils vont être relogés dans des centres d'accueil. C'est par des migrants iraniens et afghans que la Cour de Justice a été saisie, elle a estimé que c'est sans motif valable qu'ils y étaient retenus depuis un an.
Les conditions de vie dans ces camps ont été souvent décrites comme celles d'une prison. les migrants évacués ne pourront désormais déposer une demande d'asile que dans les ambassades hongroises, c**'est à dire hors du pays**.