La saison de Ligue 1 est bel et bien terminée et le classement entériné. Mais Amiens et Toulouse ont encore un espoir d'évoluer en Ligue 1 la saison prochaine.
Cela pouvait être un tournant pour la suite de la Ligue 1. Ce mardi, le Conseil d'Etat a rendu sa décision sur trois dossiers concernant la saison 2019/2020 de Ligue 1 .
Reprise de la saison
La première concernait l'arrêt ou non de la saison. Sur ce point, le juge des référés a été clair :
C'est un camouflet pour l**'Olympique Lyonnais** et son président, Jean-Michel Aulas, qui réclamaient la reprise de la saison ou, à défaut, une "saison blanche" reconduisant les qualifications européennes de l'année précédente. Cela aurait permis à l'OL de participer à la Ligue des Champions grâce à leur troisième place obtenue en 2019. Mais si ce n'est une victoire contre le Paris Saint-Germain en finale de Coupe de la Ligue, les septuples champions de France ne verront pas la couleur de l'Europe la saison prochaine.
Le Conseil d'Etat a également condamné le club lyonnais à verser 3 000 euros à la LFP (Ligue de Football Professionnel) au titre des frais de procédure.
Classement
La deuxième décision concerne le classement de fin de saison. Le championnat s'est arrêté après la 28e journée (sur 38) ; la Ligue avait jusqu'alors appliqué un système de quotient. Le juge des référés du Conseil d'Etat l'a validé.
Relégations
Mais la plus grosse annonce est la troisième. Respectivement 19e et 20e et par conséquent relégués à l'échelon inférieur, l'Amiens SC et le Toulouse FC avaient déposé un recours pour pouvoir continuer à évoluer en Ligue 1 la saison prochaine. Le juge des référés a décidé de suspendre ces descentes.
Mais cette décision ne signifie pas que les deux clubs évolueront dans l'élite la saison prochaine, et ce, malgré les réactions des deux clubs sur Twitter.
Car en réalité, c'est à la LFP que la décision finale reviendra. Et si, la tendance est, aujourd'hui, favorable, rien n'est encore écrit dans le marbre.
La prochaine saison de Ligue 1 pourrait donc se jouer à 22 clubs, une première dans l'histoire, si la LFP venait à confirmer la décision du Conseil d'Etat.