George Floyd : un nouvel hommage chargé en émotion à Paris

George Floyd : un nouvel hommage chargé en émotion à Paris
Tous droits réservés AP Photo/Francois Mori
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Les manifestants établissent un parallèle entre les Etats-Unis et la France, avec d'un côté la mort de George Floyd, et de l'autre celle d'Adama Traoré.

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Un nouvel hommage chargé en émotion s'est tenu ce mardi à Paris en hommage à George Floyd et à toutes les victimes de racisme et de violences policières.

Huit minutes et quarante-six secondes : c'est le temps passé par George Floyd avec le genoux d'un policier blanc sur la nuque. Huit minutes qui l'ont conduit à la mort et que ces milliers de manifestants ont observé en silence, le poing levé.

À 19 ans, Saphia est engagée au sein de SOS Racisme et plaide pour faire la lumière sur une cause que beaucoup ici estiment avoir été ignorée pendant trop longtemps.

"Ici en France, nous avons Adama Traoré, Lamine Dieng, Ziad Bouna. Nous ne sommes pas exempts de ce qui se passe", souligne-t-elle.

Les manifestants établissent un parallèle entre les Etats-Unis et la France, avec d'un côté la mort de George Floyd, et de l'autre celle d'Adama Traoré, un homme noir de 24 ans décédé en garde à vue il y a quatre ans.

L'affaire Floyd a relancé le débat sur la violence perpétrée par ceux qui sont censés protéger la population : "Nous entendons à la télévision, dans les médias et chez les politiciens, beaucoup de gens qui disent que c'est le problème de "certains individus", une affaire de quelques brebis galeuses qu'il faudrait supprimer. J'ai l'impression que - à cette échelle - il ne s'agit pas de quelques brebis galeuses. Si cela se produit dans tous les pays, dans différentes régions, c'est parce qu'il y a un problème dans le système, dans la façon dont l'État fonctionne", analyse ce manifestant.

Face à l'ampleur de l'émotion, le gouvernement a décidé de réagir. Parmi les principales annonces faites lundi, l'abandon de la méthode d'arrestation controversée par étranglement et la promesse d'une "tolérance zéro" pour le racisme et les abus au sein de la police. Mais beaucoup attendent des changements encore plus profonds.

L'hommage de Paris à George Floyd s'est achevé par un chant de gospel, symbole du mouvement des droits civiques aux États-Unis, notamment en présence de la chanteuse Camélia Jordana, qui a entonné la célèbre chanson "We shall overcome".

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