Le point Covid-19 : du Brésil à l'Australie, en passant par l'Italie et ses mariés en colère

Le point Covid-19 : du Brésil à l'Australie, en passant par l'Italie et ses mariés en colère
Tous droits réservés TIZIANA FABI/AFP
Par euronews avec AFP.AP
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Les réactions des Brésiliens sont mitigés vis-à-vis de leur président testé positif au Covid-19. En Italie, certaines organisations matrimoniales se rebiffent à Rome.

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Le monde entier a appris que le président brésilien Jair Bolsonaro avait été testé positif au Covid-19. Lui qui a maintes fois bafoué les règles de distanciation, ne portant un masque qu'à contrecœur après qu'un juge lui en ait donné l'ordre.

Sa contamination signifie que ceux avec qui il a récemment passé du temps, y compris l'ambassadeur américain au Brésil lors des célébrations du 4 juillet, doivent rapidement être testés aussi.

Bolsonaro a exhorté les gens à reprendre le travail pour éviter une crise économique dévastatrice. Et ce, même si le Brésil compte plus de 65 000 morts et 1,6 million de cas confirmés. Sa propre propre contamination a suscité des réactions mitigées parmi les Brésiliens.

Benedito Barbosa, militaire de réserve explique : 

"Il n'y a pas que lui qui ne porte pas de masque. Je vois beaucoup de gens qui se promènent sans masque. Mais tout ce qui se passe dans ce pays, ils veulent le lui reprocher."

Wesley Marielo, 24 ans, étudiant :

"Je crois que ce qu'il a dit par le passé, notamment qu'il ne se souciait pas trop du Covid,  s'est retourné contre lui. J'espère qu'il y réfléchira à nouveau et qu'il essaiera d'améliorer la situation".

Quant à Bolsonaro, il avait déclaré lors de son point presse : "les médecins m'ont donné de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine (un antibiotique) et après je me suis senti mieux. Je vais parfaitement bien". L'hydroxychloroquine état sujet à de nombreux débats en France et dans le monde. Il a un temps adopté par Donald Trump, mais l'OMS a fini par conclure qu'il n'avait aucun effet bénéfique.

En Australie, les cinq millions d'habitants de Melbourne ont été reconfinés pour au moins six semaines. Le Premier ministre de l'Etat de Victoria, Daniel Andrews, a estimé que sans cette mesure, il y aurait "potentiellement des milliers et des milliers de cas" supplémentaires :

"Si nous ne prenions pas ces mesures, nous ne serions pas quelques centaines de cas par jour, mais bien plus que cela et la situation deviendrait rapidement incontrôlable."

C'est tout l'Etat de Victoria qui est isolé du reste du pays : policiers et militaires surveillent ses frontières avec drones et avions.

Le Pays basque espagnol a identifié une nouveau foyer d'infections qui s'ajoute à la liste de plus d'une quarantaine de clusters à travers l'Espagne, y compris à Barcelone. Des tests sont en cours, les autorités locales s'efforcent de stopper toute propagation susceptible de décourager les touristes.

En Italie, le ministre de la santé envisagerait une hospitalisation d'office pour les personnes qui présente des symptômes du Covid-19 et refuse les soins en milieu hospitalier. Une réflexion qui a débuté après le cas de cet homme contaminé lors d'un voyage professionnel en serbie et qui a refusé d'être mis en quarantaine à l'hôpital.

Et puis à Rome, une organisation matrimoniale a organisé une manifestation éclair contre les mesures restrictives du gouvernement qui interdisent les grands rassemblements. Elle affirme que les affaires sont paralysées et les rêves des mariés détruits.

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