Recherche d'un vaccin contre le Covid-19 : la Russie accusée de piratage

Une personne se fait injecter un vaccin contre le Covid-19 en première phase de test le 16 mars 2020 à Seattle aux Etats-Unis
Une personne se fait injecter un vaccin contre le Covid-19 en première phase de test le 16 mars 2020 à Seattle aux Etats-Unis Tous droits réservés Ted S. Warren, AP
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Par Julien Pavy avec AFP
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La Russie a-t-elle eu recours au piratage informatique pour tenter d'obtenir des informations sur la recherche d'un vaccin contre le COVID 19 ? C'est la conviction des gouvernements britannique américain et canadiens qui accusent des hackers liés aux services de renseignement russes.

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La Russie a-t-elle eu recours au piratage informatique pour tenter d'obtenir des informations sur la recherche d'un vaccin contre le COVID 19 ?

Des hackers liés aux services de renseignement russes

C'est la conviction des gouvernements britannique, américain et canadien selon lesquels ces attaques auraient été l'oeuvre d'un groupe de hackers, surnommé Cozy Bear, lié aux services des renseignements russes, et accusé d'avoir déjà œuvré lors de la précédente présidentielle américaine.

Le Kremlin, par la voie de son porte-parole, dit n'avoir aucune information sur un piratage ayant visé des sociétés pharmaceutiques ou des centres de recherches en Grande-Bretagne.

Les dernières élections britanniques piratées par des acteurs russes ?

Mais les accusations ne s’arrêtent pas là. Le gouvernement britannique se dit "presque certain" que "des acteurs russes" ont cherché à perturber les élections britanniques de décembre dernier. "Toute tentative d'ingérence dans nos processus démocratiques est totalement inacceptable", réagit le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab dans un communiqué.

Moscou nie une fois encore toute ingérence. La porte-parole de la diplomatie russe qualifie les propos de Dominic Raab de "floues et contradictoires, quasi-impossibles à comprendre", ajoutant qu'aucune preuve n'avait été présentée.

Les dernières élections britanniques avaient sacré Boris Johnson et les partisan du Brexit. Selon le gouvernement, des acteurs russes ont essayé de peser sur le scrutin en faisant circuler des documents sur les négociations commerciales entre Londres et Washington.

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