Cette année, en raison du Coronavirus, c'est la fête de l'Aïd qui pourrait être sacrifiée et non pas le mouton.
Cette année, en raison du coronavirus c'est la fête de l'Aïd et non pas le mouton qui sera sacrifiée dans plusieurs pays musulman.
En Côte d'Ivoire sur un marché d'Abidjan, les marchands n'ont jamais vu une telle situation.En cause, les mesures prises par les autorités pour freiner la circulation du virus limitent les déplacements des habitants. Mais aussi, les difficultés économiques qui empêchent les gens de venir acheter un animal.
C'est le même constat sur un autre marché en Palestine. Depuis le début de l'épidémie les prix de la viande ont largement augmenté. "A cause de l'épidémie ; aucun pèlerin n'est autorisé à voyager en Arabie Saoudite pour le hajj annuel. Ce n'est pas comme chaque année. Cette année, nous avons vu moins de mouvements et moins de ventes. Les gens vivent une très mauvaise situation économique." explique Kamal Al-Sumairi, éleveur de bétail.
En inde, ou encore au Bengladesh, pays durement touchés par la pandémie, de nombreux marchés ont fermé ou ont été fortement restreints. Désormais, les craintes d'attraper le virus éloignent les clients de la fête de l'Aïd.
La fête doit avoir lieu dès Vendredi. Nul doute que le contexte sanitaire obligera de nombreux musulmans à adapter les festivités.