Une grande majorité des établissements scolaires italiens a rouvert ce lundi, six mois après leur fermeture forcée pour cause de covid-19.
PUBLICITÉL'Italie a sonné officiellement la rentrée des classes ce lundi. Après six mois de fermeture, la plupart des établissements scolaires ont rouvert avec de strictes règles sanitaires.
Une rentrée des classes particulièrement attendue en Italie. Après une pause de six mois, une grande partie des établissement a rouvert ce lundi. Mais certaines régions préfèrent encore attendre la fin d'élections locales la semaine prochaine.
Si la prudence est de mise, dans ce lycée à Rome, la plupart se réjouissent.
"Je suis vraiment très content de revenir après plusieurs mois à la maison", dit ce lycéen, "c'est presque comme une libération".
L'Italie a été le premier pays européen frappé de plein fouet par le Covid-19. Tous les établissements scolaires avaient été fermés début mars.
Joie et inquiétude
"Je suis contente et émue", réagit cette mère, "car c'est la premier jour au lycée pour mon fils. Donc ça l'emporte sur l'inquiétude et l'anxiété qui sont aussi présentes, mais j'ai confiance dans les enseignants et les responsables de l'école".
Le masque est obligatoire pour tous les élèves à partir de 6 ans. Mais une fois assis à leur place, ils pourront le baisser, à condition que la distance d’un mètre soit respectée.
"Même si nous n'avons pas encore un bureau individuel pour chaque élève, nous avons respecté le protocole pour une distance d'un mètre. Nos assistants feront un nettoyage minutieux à la fin de chaque cours, et pour le reste, nous devrons juste croiser les doigts", explique Rita Pappalardo, la directrice du lycée Visconti de Rome.
1 500 nouveaux cas de covid par jour
Le gouvernement italien à appeler les jeunes à la "prudence", alors que le pays enregistre environ 1 500 nouveaux cas de covid chaque jour.
"Le virus représente une menace non seulement pour l'année scolaire mais aussi pour la crédibilité du gouvernement, qui a déjà été critiqué pour la gestion et les retards dans la réouverture des écoles. L'opinion publique est sceptique concernant le nombre d'élèves qui reviendront en classe. Les chiffres du gouvernement ne peuvent pas être confirmés alors qu'on attend beaucoup de défections de dernière minute", nous explique notre correspondante à Rome, Elena Cavallone.