Haut-Karabakh : Arméniens et Azerbaïdjanais se retrouvent à Moscou pour négocier

Haut-Karabakh : Arméniens et Azerbaïdjanais se retrouvent à Moscou pour négocier
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Par euronews avec AFP
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Peut-être un espoir pour fin fin aux combats au Haut-Karabakh : les chefs de la diplomatie de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan se retrouvent ce vendredi à Moscou. Dans le même temps, une trêve va débuter dans les prochaines heures.

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Les combats entre séparatistes arméniens du Haut-Karabakh et forces azerbaïdjanaises font chaque jour plus de victimes.

Entre 300 et 400 morts selon un bilan officiel dont une cinquantaine de civils mais c'est sans doute loin du compte car chaque camp affirme éliminer des centaines d'ennemis.

Selon les autorités locales, la capitale du territoire séparatiste et des zones habitées en Azerbaïdjan ont de nouveau été bombardées jeudi soir et vendredi matin.

On s'oriente vers une trêve ce soir ou demain mais c'est encore fragile.
présidence française

Peut-être un espoir : les chefs de la diplomatie de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan doivent se retrouver ce vendredi à Moscou pour amorcer un dialogue. A l'initiative, le président russe. 

Dans le même temps, Paris annonce une trêve sur le terrain ce vendredi soir ou samedi. "On s'oriente vers une trêve ce soir ou demain mais c'est encore fragile", a déclaré l'Elysée à l'issue d'échanges téléphoniques du président Emmanuel Macron avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian jeudi soir et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev vendredi."C'est un processus coordonné depuis le début de semaine avec (le président russe) Vladimir Poutine", a souligné la présidence française.

La cathédrale Saint-Sauveur, un symbole pour les Arméniens, a été touchée par des tirs à deux reprises jeudi faisant des blessés parmi des journalistes. L'armée azerbaïdjanaise dément avoir tiré sur l'édifice.

Bakou se dit déterminée à reconquérir par les armes cette région essentiellement peuplée d'Arméniens, et affirme que seul un retrait des troupes ennemies mettrait fin aux combats.

A l'étranger, la crainte est de voir ce conflit s'internationaliser dans une région où Russes, Turcs, Iraniens et Occidentaux ont tous leurs intérêts. D'autant qu'Ankara encourage Bakou à l'offensive et que Moscou est lié par un traité militaire à Erevan.

La Turquie est déjà accusée de participer avec hommes et matériel aux hostilités.

Dans ce contexte, l'Azerbaïdjan a rappelé son ambassadeur à Athènes en réponse à une décision similaire de la Grèce. Bakou avait demandé à ce pays d'enquêter sur l'arrivée au Haut-Karabakh en provenance de son territoire d'Arméniens souhaitant combattre, des "allégations insultantes", selon les Grecs.

Vladimir Poutine a prévenu que si les affrontements s'étendaient au territoire arménien, Moscou remplirait ses "obligations" découlant de son alliance avec Erevan.

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