Des milliers d'Arméniens ne décolèrent pas contre l'accord de cessez-le-feu négocié par leur Premier ministre. Les forces russes ont commencé à se déployer en Azerbaïdjan et au Haut-Karabakh.
Pour la troisième journée consécutive, des milliers d'Arméniens ont manifesté à Erevan.
Ils continuent de dénoncer les termes de l'accord de cessez-le-feu pour le Haut-Karabakh et sont allés jusque devant le parlement pour exprimer leur colère.
La veille, s'est tenue une session d'urgence des élus pour examiner la démission du premier ministre Nikol Pashinian. Mais le quorum nécessaire n'a pas été atteint pour y donner suite.
La situation était tendue. Des heurts ont fini par éclater avec les forces de l'ordre et ont donné lieu à des arrestations.
Que dénoncent ces Arméniens en colère ?
L'accord négocié par Moscou prévoit que l'Arménie remette à l'Azerbaïdjan le contrôle de certaines zones qu'elle détenait depuis 1994, en dehors des frontières du Haut-Karabakh. Après six semaines de conflit entre les deux ex-nations soviétiques, les avancées militaires de l'Azerbaïdjan sont donc entérinées.
La force de 2 000 soldats de la paix promise par Vladimir Poutine a commencé à se déployer.