En France, la crise sanitaire étrangle les commerces dits non essentiels. Libraires, restaurateurs, bijoutiers : ils réclament la réouvertures de leurs établissements pour sauver leur année.
Des montagnes de boissons qui s'accumulent dans les entrepôts français. C'est une des conséquence de la fermeture des bars et des restaurants depuis 15 jours. A cause de la crise sanitaire, l'activité a chuté de 95%. Le secteur de la distribution peine a écoulé ses stocks, la vente à emporter et la livraison ne compensent pas les pertes. Et pas de sortie de crise en vue : les cafés et restaurants ne rouvriront pas le premier décembre.
Autre secteur en souffrance : les librairies. Elles resteront encore fermées au moins deux semaines de plus. Leurs représentants demandent au gouvernement de sauver Noël, période où l'activité bat son plein.
"**Mon mois de novembre, c'est mon deuxième meilleur mois" **indique Maxime Aubin, libraire à Rennes. Donc pour une librairie comme la mienne où la trésorerie est tellement ténue, c'est déjà une catastrophe, mais si on touche à mon mois de décembre où là c'est l'explosion de ventes parce que c'est normal, c'est des livres... là je n'en parle même pas !"
Et pour montrer qu'ils sont tous dans le même bateau, une trentaine d'écrivains et d'éditeurs se sont retrouvés sur la Seine à Paris.
Objectif : protester contre la fermeture des librairies qui pénalise tout le monde du livre, défendre la littérature et demander la réouverture des lieux de culture.