L'épidémie de coronavirus donne peu de signes de ralentissement

L'épidémie de coronavirus donne peu de signes de ralentissement
Tous droits réservés Michel Euler/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews
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L'année 2021 commence comme 2020 a terminé, sous la menace d'une nouvelle flambée de l'épidémie de Covid-19 que les autorités tentent d'empêcher avec un couvre-feu avancé à 18 heures ce week-end dans 15 départements français.

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Comme un air de déjà-vu : l'année 2021 commence comme 2020 a terminé, sous la menace d'une nouvelle flambée de l'épidémie de Covid-19. De nombreux pays misent désormais sur les campagnes de vaccination pour lutter contre le virus.

France : un couvre feu renforcé dans certaines zones

Il va falloir rentrer chez soi deux heures plus tôt ... Dans les 15 départements français les plus touchés par l'épidémie de coronavirus (les Vosges, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, la Nièvre, la Saone-et-Loire, la Meuse, les Ardennes, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, le Doubs, le Jura, les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes), le couvre-feu a été avancé ce samedi à 18 h, au lieu de 20 h dans le reste du pays 

Une mesure qui concerne près de 6 millions de Français, et qui fait débat dans les zones concernées. "Je pense que c'était un mal nécessaire. Le taux d'incidence à Nice est très élevé, donc raisonnablement, cela permettra de diminuer ce taux d'incidence, pour reprendre une vie plus normale", estime Gaëtan, un habitant de Nice. 

"J_e ne vois pas vraiment ce que cela va changer, et à mon avis, cela va être une contrainte supplémentaire pour les personnes qui quittent leur travail, elles ne vont pas pouvoir faire du shopping, donc elles vont se retrouver tous les week-ends à faire du shopping, toutes en même temps_", déplore pour sa part Denis, un apiculteur de la région niçoise. 

En Italie, mauvaise nouvelle pour les amateurs de ski. Les stations de sport d'hiver ne rouvriront pas avant le 18 janvier, alors que la date du 7 janvier avait été annoncé dans un premier temps. Les autorités surveillent de près l'évolution du l'épidémie, dans le pays le plus endeuillé d'Europe.

Flambée au Royaume-Uni et aux États-Unis

Au Royaume-Uni, face à la recrudescence du nombre de cas de Covid-19, un hôpital de campagne a été réactivé à Londres. Le pays compte plus de 50 000 nouvelles infections quotidiennes, et 24 000 personnes hospitalisées, plus que lors du pic de la première vague au printemps.

Plus de 20 millions de cas de Covid-19 ont été recensés aux Etats-Unis, où l'épidémie ne donne aucun signe de ralentissement. La première puissance mondiale qui avait atteint la barre des 10 millions de cas détectés le 9 novembre compte désormais 347 500 morts du virus ; il s'agit du pays le plus endeuillé du monde.

Les espoirs reposent désormais sur la vaccination, et nombre de pays ont déjà lancé d'importantes campagne. Israël mène la course, avec 12 % de sa population déjà vaccinée, soit près de 1 million de personnes. 9,8 millions de personnes ont déjà été vaccinées à travers le monde.

BioNtech augmente sa production de vaccins

La société allemande BioNTech a expliqué vendredi prévoir d'augmenter rapidement en Europe la production de son vaccin contre le Covid-19 développé avec son partenaire américain Pfizer, afin d'y combler un "manque" en l'absence d'autres vaccins approuvés.

Les deux laboratoires ont confirmé mardi la livraison de 300 millions de doses de leur vaccin à l'Union européenne. L'UE a exercé une option d'achat de 100 millions supplémentaires pour 2021, s'ajoutant aux 200 millions de doses initialement commandées dans le contrat signé en novembre.

La campagne de vaccination a commencé le week-end dernier dans les 27 pays de l'UE qui avait donné fin décembre son feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech. Faute de quantité suffisante de vaccins à ce stade, priorité a été donnée aux personnes âgées de plus de 80 ans et personnels soignants.

"La situation actuelle n'est pas rose, il y a un trou en raison de l'absence d'autres vaccins approuvés et nous devons combler ce manque avec notre vaccin", a déclaré le co-dirigeant de BioNTech Ugur Sahin.

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