Emmanuel Macron s'agace de la lenteur de la vaccination, un deuxième vaccin déployé au Royaume-Uni

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La France compte accélérer en vaccinant les soignants de plus de 50 ans dès lundi, alors qu'un deuxième vaccin est déjà déployé au Royaume-Uni.

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Leur vaccination n'était prévue que dans quelques semaines. Mais dès ce lundi, les soignants de plus de 50 ans vont pouvoir recevoir leurs premières doses en France, avec quelques semaines d'avance. A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'administration des premières doses a commencé ce weekend.

Le gouvernement veut accélérer. Emmanuel Macron aurait tapé du poing sur la table en privé, agacé par la lenteur du début de la vaccination, selon les propos rapportés par le Journal du Dimanche. Quelques centaines de personnes ont été vaccinées en France en une semaine, contre plus de 80 000 en Italie, et plus de 200 000 personnes en Allemagne.

La Chine et les Etats-Unis ont dépassé la barre des 4 millions de personnes vaccinées. Au Royaume-Uni, plus d'un million de personnes ont reçu une dose du vaccin Pfizer/BioNtech en près d'un mois. Et à compter de ce lundi, celui d'Oxford-AstraZeneca sera également déployé.

Pour ces deux vaccins, deux doses devaient être injectées à trois semaines d'intervalles, mais le gouvernement britannique a décidé de repousser cette deuxième injection à 12 semaines, afin que le maximum de personnes reçoivent une première dose,

Le Royaume-Uni ne reviendra pas pour autant à la normale. Alors que le nombre quotidien de personnes testées positives dépasse les 50 000 depuis six jours, le premier ministre Boris Johnson a averti dimanche que des restrictions plus sévères pourraient être décidées en Angleterre. La fermeture des écoles a été évoquée.

"Insuffisance mondiale"

Si l'arrivée des vaccins donne l'espoir d'une embellie, il faudra encore que les cadences de production suivent. L'Union européenne a reconnu samedi une "insuffisance mondiale" des capacités de production de vaccins, se disant "prête à aider" pour les augmenter.

De son côté, la Hongrie a commencé à administrer à sa population le vaccin de Pfizer/BioNTech il y a huit jours, mais le Premier ministre Viktor Orban critique sévèrement le "rythme" d'acquisition des vaccins par l'UE. Des produits "étaient disponibles plus tôt au Canada, au Royaume-Uni et en Israël", a-t-il dit..

Mais Budapest va devoir revoir ses plans. Le pays aura finalement peu de chances de recourir au vaccin russe Spoutnik V. En cause : des capacités de production limitées. "L__e (vaccin) chinois est plus prometteur, il semble qu'il sera disponible plus tôt et en plus grande quantité", a dit le Premier ministre.

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