Droit de réponse de la société "Les fermes Larrère"

Travailleurs saisonniers dans un champ de carottes Larrère près de Liposthey
Travailleurs saisonniers dans un champ de carottes Larrère près de Liposthey Tous droits réservés Aurelien Coulet / Euronews
Tous droits réservés Aurelien Coulet / Euronews
Par Patrick Larrère, Directeur Général SAS LES FERMES LARRÈRE
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Droit de réponse après la diffusion de l'un de nos reportages.

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Nous publions ici le droit de réponse la SAS LES FERMES LARRÈRE, suite à la diffusion de notre reportage "Invisible workers | Fermes et abattoirs : ces travailleurs invisibles et exploités qui nourrissent l'Europe".

« Nous comprenons pleinement l'intérêt de votre enquête sur le sujet du travail des saisonniers et c'est pour cela que nous souhaitons rectifier certaines inexactitudes de votre reportage et de votre article à notre encontre. Nous relevons un manque de concordance entre votre discours et la réalité au sein des fermes Larrère. Les terres que nous cultivons produisent la nourriture dont notre population a besoin pour vivre et notre activité nécessite des besoins de main-d'œuvre saisonnière en fonction des légumes cultivés et des aléas climatiques.

Ayant toujours œuvré pour apporter de meilleures conditions à nos salariés, votre reportage nous a permis de répondre plus précisément à certains points qui ont toujours fait partie de nos valeurs humanistes. Force est de constater que les éléments isolés que vous évoquez ne reflètent nullement la réalité ; les 12 personnes qui ont parlé représentent 2,37 % des salariés saisonniers en exercice. Peut-on généraliser à partir d'un pourcentage aussi minime ? Qui plus est, quand 15 nationalités sont présentes au sein de nos équipes ?

Dans le but de rétablir la vérité et nullement de polémiquer, nous vous faisons part de ces quelques points faussement relates :

- Concernant Juan : des éléments ont été publiés sur notre page Facebook, pour montrer comment détourner de vraies informations, vérifiables documents à l'appui.

- Concernant le lieu de vie, jamais autant de saisonniers que ceux annoncés n'y ont vécu, selon les informations transmises par le groupement d'employeur, seul en charge de la gestion des logements. En regardant les plans que vous annoncez détenir, vous auriez pu constater qu'il existe 17 chambres de bonne superficie ; et qu'il n'y a qu'une unique chambre de 5, pourtant présentée comme étant « la norme » dans votre reportage..., celle-ci étant par ailleurs souvent occupée dans le cadre d'un regroupement familial ou amical... Quant à la superposition des lits individuels fournis dans les chambres, celles-ci étaient parfois occasionnées par les occupants eux-mêmes ; la chambre demeurant un espace privatif.

- Concernant les salariés saisonniers, nous avons fait le choix de les protéger au mieux en leur faisant bénéficier du régime français et nous appliquons la convention collective régissant ce travail au niveau départemental.

- Concernant les cadences de travail ou violences verbales, nous pourrions trouver matière à redire. Mais pourquoi nous plierions-nous à cet exercice qui justifierait notre entreprise dans sa réalité quotidienne, et nous dédouanerait de ces reproches alors que notre but, ainsi que le vôtre, est de faire avancer les choses ? »

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