Guadeloupe : l'érosion menace les plages, plus que jamais

Après l'ouragan Maria en septembre 2017
Après l'ouragan Maria en septembre 2017 Tous droits réservés Dominique Chomereau-Lamotte/AP
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Par Maxime Biosse Duplan
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Réchauffement climatique, ouragans réguliers : les plages des Antilles sont en danger. Ici en Guadeloupe, l'érosion des côtes de sable fin a été particulièrement notable ces dix dernières années.

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Réchauffement climatique, ouragans réguliers : les plages des Antilles sont en danger. Ici en Guadeloupe, l'érosion des côtes de sable fin a été particulièrement notable ces dix dernières années. De un à sept mètres par an depuis les années 50 pour les plages du Sud-Grande Terre. L'accélération du phénomène est donc réelle.

Ywenn de la Torre, Directeur régional du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) de Guadeloupe : "On estime qu’avec le changement climatique, l’élévation du niveau de la mer atteindra 1 mètre 40 à l’horizon 2100. Donc ça va poser effectivement des problèmes de submersion, et en termes de recul du trait de côte, on a des sites qui pourraient atteindre un recul de plus de 50 mètres à l’horizon 2100."

Les pluies diluviennes du mois de novembre n'ont rien arrangé et des solutions d'urgence ont du être trouvées, comme à Saint-François dans l'est de l'île.

"Là, explique un habitant, ils ont mis des rochers pour pas que le restaurant, ben, pour pas que la mer ronge par en dessous, pour pas que ça s’effondre. Donc ils ont mis des rochers. Parce qu'il y a un moment où c’était grave, vraiment le restaurant était en mauvaise situation. Sinon en vrai, la plage était bien plus large. C’était bien plus large. Il y a dix ans de ça, c’était beaucoup plus large que ça. Vraiment, là, c’est quelque chose."

A Petit-Bourg, une quarantaine de familles vont devoir être évacuées. leurs habitations surplombent désormais des falaises instables. Et face à des populations défavorisées et pas toujours en règle administrativement, le relogement est complexe.

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