Covid-19 : faut-il opter pour l'isolement des personnes âgées pour éviter le confinement ?

Faut-il opter pour l'auto-isolement des personnes âgées ?
Faut-il opter pour l'auto-isolement des personnes âgées ? Tous droits réservés Francois Mori/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Par euronews avec AFP
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L'idée est défendue par le Conseil scientifique en France, mais elle est jugée "compliquée" par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

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La France peut-elle, dans un avenir proche, revenir progressivement à une vie normale, et si oui comment ? A la lumière des chiffres actuels une chose est sûre, "l'heure n'est pas au relâchement", prévient le ministre de la Santé Olivier Véran.

Première inquiétude. Le variant britannique représente désormais plus d'un tiers des tests positifs. Certaines études évoquent un risque que les personnes contaminées par un variant soient contagieuses plus longtemps.

Conséquence : Olivier Véran a annoncé un allongement de la durée d'auto-isolement qui va passer de 7 à 10 jours, uniquement pour les cas positifs. Elle reste de 7 jours pour les cas contact.

Contexte fragile

Le nombre de contaminations semble lui se stabiliser mais à un niveau élevé. Mais le contexte reste fragile. Pour l'heure donc, pas de reconfinement envisagé, mais pas question non plus de desserrer la vis.

Alors comment sortir de la spirale confinement-déconfinement-couvre-feu ? Le débat enfle sur l'intérêt du'isoler uniquement les plus âgés à l'avenir. Une option défendue par le Conseil scientifique.

Leur idée : opter pour un "contrat social" entre générations où les plus âgés et fragiles accepteraient de s’auto-isoler pour ainsi éviter d’enchaîner les confinements.

"Il faut voir à quoi cela correspond et si c'est efficace", a-t-il dit sur France 2, en relevant toutefois qu'""il n'y a pas eu d'efficacité prouvée d'une telle mesure" selon le ministre de la Santé Olivier Véran et qu'il n'y a "pas de pays dans le monde qui ne confine qu'une génération et pas les autres".

Ces personnes "sont déjà les personnes les plus confinées, elles ont réduit leurs interactions, pour la plupart d'entre elles parfois elles n'ont pas vu leurs enfants, leurs petits-enfants depuis un an. Donc, il faut voir ce qu'est une étape supplémentaire: est-ce que ça veut dire ne plus sortir faire ses courses, (...) ne plus recevoir d'aide à domicile (...) ? Cela semble très compliqué", a jugé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

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