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Négociations post-Brexit sur la finance : la bataille commence

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Par Cyril Fourneris
Publié le Mis à jour
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Londres et l'UE se livrent une féroce bataille pour le contrôle des capitaux en Europe. En ligne de mire, la perte du "passeport européen" pour les établissements britanniques de La City, premi

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Londres et l'Union européenne se livrent une féroce bataille pour le contrôle des capitaux en Europe. De nouvelles négociations post-Brexit sur la finance devraient se conclure le mois prochain. En ligne de mire, la perte du "passeport européen" pour les établissements britanniques de La City, première place financière du continent.

D’après la Banque de France, au moins 2 500 emplois et 170 milliards d’euros d’actifs ont été relocalisés du Royaume-Uni vers la France dans le cadre du Brexit. Paris a déjà accueilli une centaine d’entreprises, selon l’étude du cabinet de conseil Knight Frank, qui a analysé tous les mouvements liés au Brexit depuis 2016.

"Paris est en deuxième position derrière Dublin pour de saisons évidentes de proximité géographie, culturelle et économique. Mais Paris, qui était plutôt derrière Francfort et Luxembourg, aujourd’hui est véritablement ancrée est en seconde position", explique Vincent Bollaert, CEO of Knight Frank France.

Les mouvements concernent surtout la finance, un secteur qui représente 7 % du PIB Britannique. La City de Londres a été une porte d'accès aux marchés européens, mais de nouvelles négociations de Brexit sont en cours et la bataille s'annonce rude.

En effet, un autre accord de Brexit portant exclusivement sur ce secteur oublié du premier texte trouvé fin décembre doit être conclu entre l'UE et Londres avant la fin du mois de mars. Plusieurs capitales européennes espèrent en profiter pour grapiller quelques parts de l'immense marché financier britannique.

Vers des équivalences révocables

L’accord devrait offrir aux entreprises britanniques des équivalences au passeport financier européen, pour qu’elles puissent poursuivre leurs activités. Mais ces équivalences seront révocables.

"Il y a plus d’une cinquantaine d'accords à négocier, qui permettraient à l’Europe, en cas d’évolution défavorable ou considérer comme tel de la réglementation ou du comportement du Royaume-Uni, de suspendre ou supprimer les équivalences", selon Didier Alleaume, spécialiste des services financiers et associé chez Grant Thornton.

Un accès limité et incertain, qui pourrait encourager de nouveaux déménagements. "En ce moment on voit des fonds d’investissement basés à Londres qui viennent s’installer à Paris chercher un accompagnement pour pouvoir développer leurs opérations. Le Brexit est fait, le mouvement est toujours en cours, reste à voir comment les investisseurs vont accompagner ce mouvement. Et ça, c’est l’histoire qui va le dire", résume Didier Alleaume.

Selon les experts, Londres devrait rester la première place financière du continent. Mais d’autres capitales européennes, dont Paris, pourraient profiter du Brexit, pour grimper dans le classement mondial.

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