Donald Trump, le retour

L'ancien président américain Donald Trump à la CPAC, à Orlando, en Floride, le 28 février 2021
L'ancien président américain Donald Trump à la CPAC, à Orlando, en Floride, le 28 février 2021 Tous droits réservés John Raoux/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
Par euronews avec AP, AFP
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Donald Trump est de retour, et son discours ne change pas. En résumé, il a gagné la présidentielle, il se représentera peut-être en 2024 et Joe Biden est un désastre.

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L'ancien président Donald Trump est de retour dans l'arène... Et quoi de mieux que la grand-messe annuelle des conservateurs à Orlando, en Floride pour faire sa première apparition publique depuis son départ de la Maison Blanche. Donald Trump a voulu montrer qu'il était toujours l'incontournable du Parti républicain, flirtant avec l'idée de se représenter en 2024. Il a été salué comme un héros par un public enthousiaste :

"Est-ce que je vous manque déjà ?", a-t-il déclaré sous des applaudissements nourris. "Je me tiens devant vous aujourd'hui pour déclarer que l'incroyable voyage que nous avons commencé ensemble..., et nous avons vécu un voyage que personne d'autre n'a vécu, il n'y a jamais eu de voyage comme celui-ci, aussi réussi. Ce voyage, nous l'avons commencé ensemble il y a quatre ans, et il est loin d'être terminé".

Donald Trump n'a pas parlé de fonder un nouveau parti, car il n'est pas question de se diviser. Il veut se poser en adversaire de la nouvelle administration Biden, quitte à de nouveau répandre des "Fake News":

"Joe Biden a connu le premier mois de présidence le plus désastreux de tous les présidents de l'histoire moderne. C'est vrai. L'administration Biden a déjà prouvé qu'elle était anti-emploi, anti-famille, anti-frontières, anti-énergie, anti-femmes et anti-science".

Son discours a duré une heure et demi et il était pour le moins décousu. Mais Donald Trump a répété qu'on lui avait bien volé la victoire ...

"Nous avons encore fait mieux lors de la deuxième élection que lors de la première ... vous savez que j'ai gagné la première et que nous avons gagné la deuxième ... on a fait beaucoup mieux .... donc c'est étrange, non ? Comment avez-vous fait ? Qu'avez vous mieux fait la deuxième fois ? Ah oui, vous l'avez fait ?.... Quelle honte, quelle honte pour notre pays".

Donald Trump, toujours banni des réseaux sociaux après son rôle dans l'assaut du Capitole le 6 janvier dernier, a donc rattrapé le temps perdu pour envoyer ses messages, au Parti républicain divisé depuis cette date, et à ses partisans qui le soutiennent envers et contre tout, comme Gale Sedgwisk, supportrice de Donald Trump âgée de 49 ans :

"C'est un jour béni pour les "Trumpistes" du monde entier. C'est un mouvement, qui ne peut être ni arrêté ni ralenti. Peu importe qui est au pouvoir en ce moment, nous sommes là. Et nous voulons soutenir notre président. Nous l'aimons, il a fait un excellent travail."

On peut dire que les participants à la conférence d'Orlando étaient tout acquis à Donald Trump, à l'image des drapeaux et casquettes qu'ils arboraient, pour beaucoup estampillés "Trump", et de l'immense statue dorée à l'effigie du milliardaire de 74 ans qui trônait dans le hall de la conférence. Sans parler des supporteurs qui chantaient à l'extérieur...

Selon un sondage mené dans la foule et publié juste avant son discours, près de 70% des participants voulaient qu'il se représente à la présidentielle. Questionnés sur l'avenir du parti républicain, 95% d'entre eux se sont prononcés pour qu'il poursuive son programme populiste.

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